Le journaliste spécialiste des familles royales Stéphane Bern va vendre aux enchères, le 25 janvier prochain à l’Hôtel Drouot, à Paris, plusieurs pièces de son mobilier d'exception issues de son domicile parisien.
Parmi les meubles et objets mis en vente on retrouve, entre autres, le tableau peint par l'atelier de Martin Van Mytens représentant Elisabeth-Christine de Brunswick-Wolfenbüttel, la grand-mère de la reine Marie-Antoinette.
Une œuvre débusquée lors d'une précédente vente aux enchères par le passionné d'histoire. Elle est estimée entre 15.000 et 20.000 euros.
Stéphane Bern se sépare également d'un lustre original signé par le designer Hervé van der Straeten, offert par ses amis pour son 50e anniversaire. Son coût est estimé entre 12.000 et 15.000 euros. A ce palmarès, s'ajoute une paire de tables marguerite du designer Hubert Le Gall, dont le prix avoisinerait les 12.000 euros.
Un patrimoine à revaloriser
Stéphane Bern va quitter la capitale pour partir s’installer dans le Perche, plus précisément en Eure-et-Loir, dans l'ancien collège royal et militaire de Thiron-Gardais.
Acquis par le journaliste en 2013, ce dernier s’était engagé à créer un musée dans les anciennes salles de classe et à mettre à disposition du public une partie de la propriété.
La vente aux enchères d'une partie de son mobilier parisien devrait lui permettre d’amortir les frais de nombreux travaux que nécessite l'ancien collège. L’événement est également l'occasion pour les futurs acquéreurs de découvrir les anecdotes inédites des quelque 150 lots à vendre.
«Ras-le-Bol» parisien
Comme de nombreux parisiens depuis la pandémie, Stéphane Bern a souhaité mettre un point final à sa vie dans la ville lumière. Pour le journaliste, après plus de dix ans de vie dans la capitale, Paris a perdu de sa superbe.
Il regrette notamment que la plus belle ville du monde soit devenue au fil des ans «une poubelle», des propos qui lui ont été vivement reprochés par Anne Hidalgo, la maire (PS) de Paris.