En direct
A suivre

Un journaliste condamné à quatre mois de prison ferme pour avoir cyberharcelé Jeremstar

Le vidéaste et influenceur Jeremstar avait fait l'objet d'une campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux. [© JOEL SAGET / AFP]

Un journaliste niçois a été condamné lundi 21 juin à un an de prison dont 4 mois ferme pour avoir mené sur les réseaux sociaux une campagne de dénigrement du chroniqueur TV et influenceur Jeremstar.

« Le parquet et la juridiction ont pris la mesure du harcèlement en ligne et les peines sont de plus en plus lourdes », a commenté l'avocat de Jeremstar auprès de l'AFP. « Il y avait une volonté de faire le buzz, une haine et une véritable volonté d'attenter aux conditions de vie de mon client. » L’influenceur avait à ce titre réclamé 10 000€ de préjudice moral, 68 000€ de revenus perdus et 10 000€ de frais de justice.

La peine de prison ferme prononcée par le tribunal judiciaire de Nice est assortie d’une obligation de suivre un stage de citoyenneté. Le journaliste devra également payer 6000 euros de dommages et intérêts à sa victime, et 2 500 euros pour les frais de justice. Lors de l’audience, le mis en cause a « récusé toutes les accusations », en arguant « être journaliste avant tout ». Il a également précisé avoir fait appel de la décision du tribunal.

Promotion marketing ou aide aux victimes ?

A la veille de faire paraître un livre polémique sur Jeremstar, le journaliste niçois s'était déchaîné sur les réseaux sociaux et avait même contacté le producteur de « Fort Boyard » et des annonceurs de l'émission pour parvenir à évincer l'influenceur. Il a affirmé avoir utilisé ces messages sur les réseaux sociaux pour la promotion de son livre « La fesse cachée de Jeremstar », où il explique avoir aidé des victimes à briser le silence sur son comportement controversé.

De son vrai nom Jeremy Gisclon, l’influenceur de 34 ans s’est fait connaître pour ses interviews de stars de la télé-réalité réalisées dans une baignoire et diffusée sur les réseaux sociaux. Il intervenait aussi dans l’émission de Thierry Ardisson sur la chaîne C8 jusqu’en 2018, et le dépôt d'une plainte pour viol sur mineur, finalement classée sans suite cette semaine et sans aucune infraction retenue contre lui.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités