Laeticia Hallyday, la veuve de Johnny et son unique bénéficiaire, aurait engagé plusieurs procédures pour échapper au fisc, qui lui réclame 13 millions d’euros, et prétexterait ne pas avoir l’argent nécessaire pour rembourser.
Il faut dire que Johnny Hallyday avait amassé autant d’argent que de dettes, au cours de sa longue carrière. Et la note est salée puisqu’elle atteindrait un montant compris entre 30 et 34 millions d’euros. Une somme astronomique due à plusieurs redressements fiscaux qui datent de l’époque du vivant du chanteure. Mais aujourd’hui, celle qui aime rappeler avoir été la plus longue union qu’ait connue le chanteur, doit désormais s’acquitter des dettes de son défunt époux.
Différentes stratégies pour gagner du temps
Une promesse qu’elle avait d’ailleurs tenu à souligner lors de son interview donnée à Paris Match en juillet dernier. «C’est mon devoir et je l’accepte» pouvait-on ainsi lire dans les colonnes du média français. Et pour parvenir à honorer sa parole, l’actuelle compagne de Jalil Lespert a réussi à vendre la villa de Pacific Palisades pour la somme de 11,5 millions d’euros.
Mais apparemment, Laeticia Hallyday ne semble plus capable de tenir sa promesse d’après Capital, et elle chercherait différentes stratégies pour gagner du temps. Elle aurait engagé un référé devant la cour administrative d’appel de Paris dans le but de suspendre le paiement de 13 millions d’euros correspondant au redressement fiscal de la société de Johnny, nommée Navajo SARL.
L’ex de Pascal Balland avait alors argumenté que la société ne disposait pas «d’actifs susceptibles de couvrir la dette d’impôt réclamée» et souhaitait la placer «en situation de cessation de paiement et de la contraindre à cesser toute activité». Mais face à cet appel de Laeticia, le tribunal n’a pas cédé et, le 5 avril dernier, le juge des référés de la cour l’a déboutée.
Toutefois, au milieu de toutes ses tentatives et recours, le 15 mars dernier, la veuve avait déposé une demande de procédure de sauvegarde auprès du tribunal de commerce qui a accepté l’accord après trente minutes d’échange. Elle devrait donc établir un échéancier de remboursement sur dix ans minimum, ce qui lui laissera plus de temps finalement pour régler l’ensemble de leurs dettes.