La chanteuse Rose a fait un témoignage poignant sur sa descente aux enfers marquée par sa consommation de drogue dure.
Invitée de Faustine Bollaert dans l’émission de France 2 Ça commence aujourd’hui ce mardi 6 avril, l’interprète du tube La liste, qui a cartonné en 2006, a bouleversé les téléspectateurs en évoquant son âpre lutte contre son addiction.
La chanteuse de 42 ans est d’abord revenue sur les circonstances qui l'ont conduite à sombrer dans la drogue dure, à une période où elle avait du mal à gérer sa notoriété soudaine. « C’était un problème parce que je ne pouvais pas rester tard aux soirées et ça me gênait. Il fallait que je puisse rester jusqu’au bout avec tout le monde et la cocaïne m’est apparue comme un remède miracle. C’était génial parce qu’on ne vomit plus, on n’a plus faim, on n’a plus sommeil… On est surpuissant », a expliqué Keren Meloul de son vrai nom.
Ce faux « remède miracle » a très vite dévasté des pans entiers de sa carrière et de sa vie. « Honnêtement, je pense qu’il y a eu des gros ratés. J’ai des souvenirs d’émissions ratées, de moments où j’arrivais alors que je n’avais pas dormi de la nuit. Les maquilleuses n’arrivaient pas du tout à faire quoi que ce soit. Quand on est dans cet état-là, on ne comprend pas trop. On est sur scène, on est aphone. J’ai saboté pas mal de choses. J’étais dans la destruction de tout, des relations avec les gens… La destruction de tout ce qui était beau, tout ce qui aurait pu être beau. », a-t-elle déploré.
Alors qu'elle connaissait la gloire, @rosekeren vivait un mal-être destructeur qui l'a conduit à sombrer dans la cocaïne et l'alcool.
Pour revoir l'émission intégrale : https://t.co/JJh0yx4ULA pic.twitter.com/BykfxNHBdQ— Ça commence aujourd’hui (@CaCommenceAuj) April 6, 2021
C’est finalement son fils Solal qui a donné la force à la chanteuse de se défaire de ses démons. « Il y a eu plusieurs épisodes d'hospitalisation mais le déclic ça a été la vision de mon fils orphelin de maman… », a-t-elle confié. « C'est l'impression que même si on meurt pas, il a la pire mère qui soit, on ne veut pas ça… ».