Inoubliable interprète de James Bond, Sean Connery s’est éteint le 31 octobre à l’âge de 90 ans. Mais en raison de l’épidémie de coronavirus, sa veuve, l’artiste française Micheline Roquebrune, pourrait avoir quelques difficultés à respecter les dernières volontés de l’acteur écossais.
A 91 ans, cette femme a perdu l’amour de sa vie rencontré en 1970 à Marrakech. Cet amour, elle l'avait épousé cinq ans plus tard alors qu'elle et lui avaient chacun des enfants nés de leur précédente union.
Si elle est aujourd'hui bouleversée par cette disparition, Micheline Roquebrune n’est pas pour autant résignée, et souhaite se battre jusqu’au bout pour son mari qui souhaitait être incinéré. «Nous allons ramener Sean en Écosse, c'était sa dernière volonté. Il voulait que ses cendres soient dispersées aux Bahamas et aussi dans son pays natal», a-t-elle confié cette semaine à la presse britannique, ajoutant que ce vœu serait réalisé «dès qu’il (sera) possible de voyager à nouveau».
En effet, la crise sanitaire perturbe les voyages dans le monde depuis le printemps et la situation risque de perdurer encore plusieurs mois. «Nous aimerions organiser une cérémonie en sa mémoire en Écosse, c'est notre espoir. Mais nous ne savons pas encore quand cela pourra se dérouler», a expliqué la veuve de Sean Connery.
L’acteur à la riche filmographie est mort paisiblement dans son sommeil dans sa propriété des Bahamas. Micheline Roquebrune a révélé que Sean Connery était «atteint de démence» à la fin de sa vie et que «cela avait vraiment eu des effets négatifs sur lui».