La presse britannique s’emballe. Une photo de Meghan Markle en compagnie de Mansoor Hussain, riche homme d’affaire dans la tourmente, a refait surface sur les réseaux sociaux. Ce magnat de l’immobilier a été accusé par les autorités de blanchir de l’argent pour le compte de grands criminels du nord de l’Angleterre.
Leur rencontre remonte à bien avant son mariage avec le prince Harry. L’homme d’affaire fréquentait le milieu du show-business américain et a été vu de nombreuses fois bras dessus, bras dessous avec de grandes stars américaines, à l’instar de Beyonce, Kylie Minogue, ou encore Robbie Williams. C'est ainsi que Meghan Markle, alors comédienne à succès, a fait la connaissance de l’homme d’affaire. Ils se seraient rencontrés en 2013, lors du Global Gift Gala de Londres.
Meghan and the 'McMafia' millionaire: Tycoon who posed with stars forfeits £10m police say came from money laundering for gangsters https://t.co/2KS1lXEKpU
— Daily Mail U.K. (@DailyMailUK) October 7, 2020
Quelques années plus tard, juste après son mariage avec le prince Harry, Mansoor Hussain a republié une photo du couple sur son compte Instagram, selon le Daily Mail, en écrivant : «Bonne nuit avec la duchesse de Sussex Meghan Markle». Un commentaire déplacé qui n’a pas dû ravir le couple.
L'homme d'affaires été accusé par la justice britannique d’entretenir des liens étroits avec des réseaux criminels, selon un communiqué publié ce mercredi 7 octobre par L’Agence nationale contre le crime (NCA) britannique. Il s’agirait notamment de liens avec des trafiquants de drogue et d’armes. Il connaitrait notamment Mohammed Nisar Khan, incarcéré pendant 26 ans pour meurtre, et d'autres délinquants connus pour des vols à main armée ou de la fraude fiscale.
La NCA a saisi près de 10 millions de livres sterling d’argent sale de M. Hussain, après avoir conclu un accord avec lui devant la Haute Cour de Justice, qui a scellé l’ordonnance de recouvrement. Mansoor Hussain possédait plus de 45 biens immobiliers, dont un manoir d’un demi-million de livres et des immeubles londoniens. Le riche homme d’affaire aurait par ailleurs fait usage de la violence et de l’intimidation pour acquérir ses propriétés, selon la NCA. Il n’avait pas ailleurs pas payé d’impôt sur le revenu depuis plusieurs années.