Leur séparation date de 2016 mais la bataille est loin d'être finie. Angelina Jolie vient de demander à ce que le juge chargé de statuer sur son divorce avec Brad Pitt soit dessaisi de l'affaire. Elle lui reproche de ne pas avoir été transparent sur ses relations avec l'un des avocats de son ex-mari et dénonce un conflit d'intérêts.
Le juge John W. Ouderkirk est dans le collimateur de l'actrice. Sa requête indique qu'il aurait «omis de divulguer les cas qui démontraient la relation actuelle, continue et récurrente, entre le juge et l'avocat de la partie adverse». Le magistrat aurait caché qu'il était en charge d'autres affaires sur lesquelles Anne C. Kiley, qui défend Brad Pitt, travaille également.
Le document judiciaire, consulté par The Blast, affirme également qu'Anne C. Kiley aurait «activement favorisé les intérêts financiers du juge Ouderkirk - en dépit de l'avis de la partie adverse - pour que sa nomination (et la possibilité d'être rémunéré) soit prolongée dans une affaire très médiatisée», à savoir le divorce de ceux que l'on surnomme les Brangelina.
Le magistrat en question est un juge privé. Les deux ex-époux ont fait ce choix afin de pouvoir garder secret les détails personnels et financiers de la procédure. Mais privé ou non, le juge Ouderkirk est tenu de respecter les même règles que n'importe lequel de ses confrères en matière de conflit d'intérêts.
Citant la loi californienne pour appuyer leur demande, les avocats d'Angelina Jolie rappelle dans leur requête que «la récusation est nécessaire tant qu'une personne au courant des faits peut raisonnablement entretenir un doute sur la capacité du juge Ouderkirk à demeurer impartial». Le magistrat pourrait donc être déchargé du dossier sans que le conflit d'intérêt soit scrupuleusement prouvé. Il suffirait que la demande de l'actrice ait suffisamment instillé le doute.