La chanteuse Beyonce a électrisé le spectacle de la mi-temps du Super Bowl, dimanche à La Nouvelle-Orléans, peu avant que le match remporté par Baltimore devant San Francisco (34-31) soit interrompu 35 minutes à cause d'une coupure de courant.
Beyonce, chaussée de bottines à talons hauts et vêtue d'un justaucorps à dentelles version sexy du styliste Rubin Singer, a chanté en direct, deux semaines après avoir interprété en play-back, et dans une tenue autrement plus stricte, l'hymne national lors de l'investiture du président Barack Obama.
"La tenue de Beyonce pour Wimbledon. Mais en blanc ? Hummmmmmm", a tweeté avec humour la star du tennis Serena Williams durant le show.
Sur une vaste scène montée au centre du Superdome, sous les yeux de 73.000 spectateurs et d'une centaine de millions d'Américains agglutinés devant leur télé, la diva de la pop, devenue maman il y un an, a interprété certains de ses tubes (+Crazy in Love+) dans un déluge de lumières et d'effets pyrotechniques.
L'épouse du chanteur/producteur Jay Z a ensuite été rejointe par ses camarades de l'époque, Kelly Rowland et Michelle Williams, qui ont vendu près de 50 millions d'albums dans les années 2000 sous le nom de Destiny's Child.
Les trois artistes ont notamment chanté ensemble l'immense tube de Beyonce +Single Ladies (Put a Ring on It)+. Elles n'ont rien perdu de leur popularité à en croire la chaîne CBS, qui a indiqué qu'une pointe à 270.000 tweets par minute avait été enregistrée pendant leur prestation commune.
Après environ un quart d'heure de show, Beyonce s'est éclipsée sans qu'aucun incident n'émaille sa prestation. "Merci pour ce moment, a-t-elle dit à la foule, visiblement soulagée. Que Dieu vous bénisse."
Avant le début de la rencontre, les gorges étaient serrées d'émotion sous le toit du stade quand Jennifer Hudson et une chorale d'enfants de l'école primaire Sandy Hook de Newtown (Connecticut), théâtre en décembre d'une des pires tueries de l'histoire des Etats-Unis, ont chanté +America the Beautiful+.
La chanteuse de R&B Alicia Keys, seule au piano, a ensuite interprété une version lente de l'hymne national américain qui a arraché des larmes à quelques joueurs, prêts à jouer le match de leur vie.