L'ancien footballeur international Claude Makelele a été relaxé jeudi par le tribunal de Versailles des accusations de "violences" à son domicile à La Celle-Saint-Cloud (Yvelines) portées par une ex-petite amie britannique en 2010.
La constitution de partie civile de Thandi Ojeer, 37 ans, a été déclarée irrecevable et la jeune femme a, pour sa part, été condamnée à payer 2.000 euros pour "abus de constitution de partie civile".
Ni l'ancien footballeur et actuel entraîneur-adjoint du Paris SG, ni la jeune femme, qui vit au Royaume-Uni, n'étaient présents à la lecture du jugement.
L'affaire remonte à octobre 2010. Après une dispute au domicile de M. Makelele, Thandi Ojeer, 37 ans, avait déposé plainte contre le sportif pour "violences" et s'était vu reconnaître quatre jours d'incapacité totale de travail.
La plainte de la jeune femme avait d'abord abouti à un rappel à la loi infligé à l'ex-footballeur en janvier 2011.
Pour obtenir un procès, Mme Ojeer avait ensuite engagé une citation directe devant le tribunal correctionnel contre son ancien compagnon pour "violences volontaires", ce qui avait donné lieu à un procès en juin.
Ecartant la thèse de l'avocat du footballeur de la "légitime défense", la procureure Béatrice Bruchère avait alors requis cinq mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve contre M. Makelele, avec l'obligation d'indemniser son ancienne petite amie.