Nombreux sont ceux qui se souviennent de ce qu’ils faisaient le 31 août 1997. Ce jour-là, on apprenait la mort de la princesse Diana et de son compagnon, Dodi al Fayed, dans un accident de voiture dans le tunnel de l’Alma, à Paris, alors que leur limousine était pourchassée par des paparazzis à moto. Un événement tragique qui avait choqué la Grande-Bretagne et le monde.
Quinze ans plus tard, les cartes postales à l’effigie de Diana figurent toujours aux étalages des marchands de souvenirs londoniens, et la princesse demeure une personne à part dans le cœur des Britanniques.
Pour eux, Lady Diana était une personne simple et généreuse, investie dans les œuvres caritatives, malheureuse en mariage et qui a parfois commis des faux pas. "Son souvenir reste très présent car elle avait su toucher tout le monde, les hommes comme les femmes, les Britanniques comme le reste du monde. Elle avait su établir un rapport personnel avec chacun de nous", estime Isabelle Rivère, auteur d’Elizabeth II, dans l’intimité du règne (Fayard).
Un phénomène qui subsiste aujourd’hui. Un film doit d’ailleurs sortir l’an prochain sur les dernières années de l’ex-épouse du prince Charles, qui sera incarnée par l’actrice australienne Naomi Watts.
Et désormais, l’affection que les Britanniques éprouvaient pour Diana se reporte sur ses deux fils : le prince William, qui a ravi le monde entier en épousant l’an dernier la belle Kate Middleton, mais aussi le plus turbulent Harry, dont les récentes photos nu à Las Vegas ont provoqué l’émoi au Royaume-Uni. «Harry est plein de qualités, il se démène pour défendre les causes qui lui tiennent à cœur. Mais il aime aussi faire la fête», souligne Isabelle Rivère. Selon elle, «les Britanniques ont beaucoup aimé Diana, ils lui ont beaucoup pardonné. Ils pardonnent aussi à Harry parce qu’ils ont de l’affection pour lui.»
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