L'ancien footballeur Claude Makelele est cité à comparaître jeudi devant le tribunal correctionnel de Versailles par une ex-petite amie, qui lui reproche des violences au cours d'une dispute en 2010, a-t-on appris mercredi auprès de l'avocat de la jeune femme.
La jeune femme britannique Thandi Ojeer a engagé une citation directe contre le sportif pour "violences volontaires" et "vol", a précisé son avocat Me Stanislas Panon, confirmant une information du Parisien.fr.
En octobre 2010, Claude Makelele avait déposé plainte à La Celle-Saint-Cloud (Yvelines) après une dispute avec Mme Ojeer. Des sources policières avaient indiqué à l'époque que cette dernière s'était introduite au domicile du footballeur en "profitant de l'ouverture du portail" et l'avait griffé au cou.
"Pour se dégager", M. Makelele avait eu "un échange", selon une source policière, avec son ancienne relation, qui avait été ensuite transportée à l'hôpital André-Mignot au Chesnay (Yvelines) pour un hématome à la mâchoire.
Elle s'était vu reconnaître quatre jours d'incapacité totale de travail, avaient précisé les mêmes sources.
L'ex-joueur s'était ensuite rendu au commissariat local pour déposer plainte contre la jeune femme, pour "intrusion" à son domicile et "agression".
Quelques jours plus tard, la Britannique avait déposé plainte à son tour dans un commissariat parisien contre l'actuel adjoint de l'entraîneur du Paris SG, Carlo Ancelotti, pour "violences et vol".
Selon l'avocat de la jeune femme, Me Stanislas Panon, M. Makelele n'a "jamais rendu des effets personnels de valeur" à sa cliente, qui a "vécu deux ans avec le sportif" entre 2008 et 2010.
En janvier 2011, le footballeur avait écopé d'un rappel à la loi, selon Me Panon.
La jeune femme avait ensuite lancé une citation directe.
"Elle est assez traumatisée, elle a eu une dent déchaussée et elle a en face un déni complet. Elle était un peu connue et, travaillant dans l'événementiel, cette affaire lui a nui", a estimé son avocat, qui entend réclamer devant le tribunal environ 90.000 euros de dommages et intérêts, tous préjudices confondus.