L'arrivée du printemps pourrait s'accompagner d'une explosion des populations de Halyomorpha halys, autrement appellée «punaise diabolique».
La période de reproduction de cet insecte s'étend en effet sur l'ensemble de la période estivale, la punaise pouvant pondre quatre à six fois par saison, avec 20 à 30 oeufs par ponte. Un adulte vit en moyenne de quelques mois à un an.
Les punaises diaboliques sont arrivées en 2004 en Europe via la Suisse, en provenance de Chine, probablement cachées dans du matériel pour un jardin oiental.
2.000 signalements depuis octobre 2018
L'application AGIIR a ainsi recensé plus de 2.000 signalements depuis octobre 2018, contre une centaine par an en moyenne depuis le lancement de l'enquête. Si un cas a été signalé à Lille, les principaux foyers sont à Strasbourg, Bordeaux et Paris.
Si elle n'est pas dangereuse pour l'homme, Halyomorpha halys constitue une véritable plaie pour les cultures, s'en prenant en priorité aux pommes, pêches, poires, kiwis et noisettes.
Actullement, la méthode la plus efficace pour lutter contre la punaise diabolique sont les filets anti-insectes, tendus au-desssus de vergers. Les pièges a phéromones et l'introduction de l'ennemi naturel de la punaise asiatique, la guèpe parasitoïde, constituent d'autres solutions.