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Rumeurs transphobes visant Brigitte Macron : deux femmes condamnées pour diffamation

Selon les prévenues, Brigitte Macron serait en réalité Jean-Michel Trogneux. [REUTERS/Sarah Meyssonnier]

Les deux femmes jugées ce jeudi, pour avoir véhiculé la fausse information sur la prétendue transsexualité de Brigitte Macron, ont été condamnées pour complicité de diffamation publique à une amende de 500 euros avec sursis. Elles devront également verser de l'argent à la Première dame et à son frère en réparation.

Un jugement attendue. Ce jeudi 12 septembre, le Tribunal judiciaire de Paris a rendu sa décision dans le procès de deux femmes ayant propagé des rumeurs transphobes visant Brigitte Macron. Elles ont été condamnées pour complicité de diffamation publique et devront régler une amende de 500 euros assortie de sursis. Elles devront également verser 8.000 euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron et 5.000 euros à son frère, Jean-Michel Trogneux, rapporte l'AFP. Brigitte Macron, absente lors du procès, n'était pas non plus présente pour la décision.

La première prévenue est une médium exerçant sous le pseudonyme «d’Amandine Roy», la seconde, connue sous le nom de «Natacha Rey», qui s’est présentée comme journaliste indépendante, a été l’invitée de la médium dans une émission diffusée sur YouTube en décembre 2021. 

C’est à cette occasion que Natacha Rey, a expliqué avoir mené trois ans d’enquête sur le cas de Brigitte Macron. Selon elle, la femme du président serait transsexuelle. Elle affimait que la Première damde «serait en réalité Jean-Michel Trogneux» (nom de jeune fille de la Première dame) et serait le père et non la mère de ses enfants, avec qui elle partage une grande ressemblance physique. 

Quatre heures de vidéo sur Brigitte Macron

Les deux femmes sont allées plus loin puisque durant les quatre heures d’émission, elles ont partagé de nombreuses photos de famille de l’épouse du président de la République, évoquant les différentes chirurgies esthétiques nécessaires pour faire disparaître Jean-Michel au profit de son alter-égo féminin Brigitte.

L’autoproclamée journaliste et la médium ont également pointé du doigt les malversations qui ont dû être réalisées par la famille Trogneux pour faire disparaître des registres de l’état civil Jean-Philippe Trogneux et faire apparaître Brigitte. Selon elles, la CIA aurait aussi été impliquée. 

Cette rumeur, déjà présente depuis 2017, s’était largement propagée dans la sphère complotiste après la publication de la vidéo, forçant Brigitte Macron à porter plainte pour diffamation publique avec constitution de partie civile le 31 janvier 2022. 

La Première dame avait par ailleurs requis une action au civil pour atteinte à la vie privée et violation du droit à l’image. Néanmoins, la justice a estimé que les faits dénoncés par Brigitte Macron relevaient de la diffamation et a annulé la demande en 2023. 

Ainsi, jugées pour des faits de diffamation publique à caractère discriminatoire, les deux femmes encouraient un an d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende. 

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