Invité de la Grande interview sur CNEWS et Europe 1, Alain Bauer, professeur de criminologie au Cnam, considère que «l'affaire Emile restera pour longtemps dans les mémoires».
Une affaire qui aura bouleversé tout un pays. Alors que des ossements appartenant au corps du petit Émile ont été retrouvés samedi 30 mars à proximité du hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), mettant fin à neuf mois de recherches, pour Alain Bauer, professeur de criminologie au Cnam (Conservatoire national des arts et métiers), cette affaire «restera pour longtemps dans les mémoires».
En effet, Alain Bauer a déclaré que «l’affaire Émile restera pour longtemps, très longtemps dans les mémoires», au micro de Sonia Mabrouk pour dans la Grande interview de ce lundi 1er avril sur CNEWS et Europe 1.
«J’espère qu’il y aura une clarification»
«J’espère qu’il y aura une solution, c’est-à-dire une clarification sur les conditions du décès et si ce n’est pas un décès accidentel, qu’il y aura une solution pénale», a ajouté le professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers.
«Si je suis très compréhensif et si mon rôle en criminologie ce n’est pas de juger, je ne suis pas un fossoyeur de morale. Il faut punir lorsqu’on s’attaque spécifiquement à ceux qui sont les plus faibles et les plus fragiles», a affirmé Alain Bauer.
Pour rappel, pour le moment, si les ossements du petit Émile ont formellement été identifiés, les enquêteurs doivent désormais identifier la cause de la mort du garçonnet afin de savoir s’il s’agit d’une mort naturelle, accidentelle ou d’un crime. En neuf mois de recherches intensives, aucune piste n’a pu être clairement étayée par les autorités.