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Isabelle Adjani : poursuivie pour fraude fiscale, l'actrice se dit victime d'un acharnement

La star est accusée d'avoir fraudé l'administration fiscale par le biais de deux mécanismes. [XAVIER LEOTY / AFP]

Accusée de fraude fiscale et blanchiment, l’actrice Isabelle Adjani nie fermement les faits qui lui sont reprochés et se dit victime d’un «acharnement».

Alors qu’elle doit comparaître ce 19 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris pour fraude fiscale et blanchiment, Isabelle Adjani assure n’avoir jamais participé à des malversations. L'administration lui reproche notamment de ne pas avoir déclaré une donation de deux millions d’euros en la dissimulant en prêt, et aussi d’avoir assuré qu'elle vivait au Portugal alors qu’il n’en serait rien.

Dans un entretien accordé à Paris Match paru ce 12 octobre, l’actrice de 68 ans assure qu’elle vit bien au Portugal, plus exactement à Carcavelos, près de Lisbonne : «Oui, je vis dans un petit immeuble qui ne paye pas de mine. Désolée, je ne suis pas propriétaire d'un manoir avec un spa, mais locataire d'un appartement avec un grand parking que j'ai aménagé en loft et toute ma vie est entreposée».

Quand elle se rend à Paris, Isabelle Adjani indique résider chez des amis ou à l’hôtel, dans ce dernier cas «quand c'est professionnel et qu'une production, comme pour tout artiste, prend en charge les frais».

«Jamais fortunée»

L’actrice aux cinq César affirme être dans cette affaire victime d'un acharnement, car «une actrice connue est une surface de projection et aussi une cible». Sur les rumeurs qui la disent «ruinée», elle rétorque : « On ne peut pas être ruinée quand on n'a jamais été fortunée. Et d’ajouter : «J'ai gagné plus d'argent que la moyenne, mais j'en ai donné et perdu plus que la moyenne aussi.»

La star, connue notamment pour ses rôles dans «L'été meurtrier» (1983) et «La Reine Margot» (1994), est accusée d'avoir fraudé l'administration fiscale en 2013, 2016 et 2017 par le biais de deux mécanismes, avait détaillé l'AFP en juillet dernier. Elle aurait dissimulé «une donation de deux millions d'euros émanant de Mamadou Diagna NDiaye, sous couvert d'un prêt, lui ayant permis d'éluder 1,2 million d'euros de droits de mutation», et elle se serait fictivement domiciliée au Portugal, lui permettant ainsi d'«éluder 236.000 euros d'impôt sur le revenu», avait détaillé une source judiciaire.

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