Eric Zemmour, coiffeur niçois de son état, a constaté la vandalisation d'un de ses salons de coiffure il y a une dizaine de jours environ. Un acte a priori en lien avec la campagne présidentielle de son homonyme.
De commun avec l'ancien polémiste et désormais candidat du parti Reconquête à l'élection présidentielle, Eric Zemmour n'a que le patronyme. Installé à Nice depuis de nombreuses années, l'artisan a transformé sa passion en un business florissant. En trente ans, le coiffeur devenu homme d'affaires a réussi à créer autour de son nom une véritable marque, en multipliant les ouvertures de salons, de Narbonne à la principauté de Monaco - en passant bien évidemment par Nice - ou encore Saint-Laurent-du-Var. Auprès de Nice Matin, il confiait d'ailleurs il y a quelques mois n'avoir aucune intention de changer le nom de ses salons, et ce même en cas de montée en puissance d'Eric Zemmour le politique.
Davantage de violence à l'approche de la présidentielle
Mais il y a quelques jours, en allant ouvrir boutique, le gérant du salon situé dans le Vieux-Nice s'est aperçu qu'une vitre avait été brisée. Un incident qui aurait visiblement eu lieu dans la nuit, selon les premiers témoignages du voisinage. Dans les pages du quotidien régional, Francesco Borgia, responsable de l'enseigne vandalisée, a reconnu son désarroi, ajoutant prendre désormais la décision de retirer temporairement «toute la publicité Eric Zemmour à l'extérieur du salon».
A moins de 60 jours du premier tour, l'accélération du temps politique - entre meetings et débats télévisés, comportant leur lot de déclarations polémiques - le gérant souhaite apaiser les tensions. «On ne peut pas continuer comme ça, ça devient violent et dangereux pour les équipes», a conclu Francesco Borgia.
De son coté, Eric Zemmour (l'homme politique) a lui aussi réagi sur les réseaux sociaux, apportant son «soutien à (s)on homonyme contre la racaille.»
Soutien à mon homonyme contre la racaille ! https://t.co/9xurTriqcU
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) February 14, 2022
«Rien à voir avec Éric Zemmour»
Le principal intéressé, qui estimait il y a quelques mois déjà «n'avoir rien à faire avec Eric Zemmour», n'a pas réagi aux récents événements. En 2015, dans un entretien accordé au quotidien régional L'indépendant, le coiffeur disait déjà sa «gène» liée à cette homonymie. Il s'était alors agacé de fausses rumeurs de harcèlement circulant sur le net, alors que lui s'évertue à éviter, autant que faire se peut, tout amalgame.
