Aux rave-parties des années 1990 où les festivaliers s’agglutinaient dans des champs, qui finissaient souvent jonchés de déchets, les années 2000 ont opposé des festivals à taille plus humaine, où les verres sont consignés, les toilettes sèches, les détritus compostés et les en-cas bio et végétariens. Après We Love Green qui a fait vibrer Paris début juin, quatre autres festivals sont à noter dans l’agenda.
Paradise City, la vie de château écolo
C’est de l’autre côté de la frontière belge que s’ouvre la saison, à une heure de route de Lille. Pour la deuxième édition, la ville de Steenokkerzeel accueille Paradise City, demain et dimanche (110 euros pour les deux jours). L’Allemand Stephan Bodzin ou les Israéliens de Red Axes se produiront pour des shows à l’énergie verte, au pied d’un château bordé par une forêt. Puissant et dépaysant.
Emmaüs Festival, les vibrations solidaires
Après une édition 2015 ruinée par le mauvais temps, l’Emmaüs Festival espère faire oublier cette mauvaise passe avec une programmation étincelante (27 euros le billet) : les rythmes de The Avener, la voix feutrée de Jain et les expérimentations électro de Petit Biscuit en tête. Le festival se tient à Pau (64) les 25 et 26 juillet.
Le Cabaret vert, la scène française responsable
Indochine, Nekfeu, Louise Attaque, Feu! Chatterton… Pour le Cabaret vert, du 25 au 28 août, Charleville-Mézières (08) attire la fine fleur de la scène française. Un événement tourné vers le respect de l’environnement et l’ouverture à tous, dont le ticket coûte 38 euros pour une journée ; 92 euros pour le pass de 4 jours.
Woodstower, décor recyclé et talents neufs
Plus de 15 000 personnes étaient présentes l’an dernier. Un triomphe pour Woodstower, qui fête son vingtième anniversaire et veut favoriser les acteurs locaux et privilégier la récup au gaspillage. La scène indé – Flavien Berger, Para One ou Jacques – sera en majesté au Grand parc de Miribel-Jonage, à Lyon, les 27 et 28 août. L’entrée varie de 19 à 27 euros.