A partir du 30 mars jusquau 21 août, La Philharmonie de Paris rend hommage au mythique groupe du Velvet Underground à la trajectoire aussi rapide qu'inoubliable.
Considéré comme l’un des fondateurs, aujourd’hui, du rock moderne, du mouvement punk et du glam-rock, The Velvet Underground n’a pas toujours possédé cette aura. Preuve en est, leur carrière discographique éclair, et les quelques milliers d’albums vendus entre 1967 et 1970, constitués de pépites comme Sunday Morning ou Who Loves the Sun. La Philharmonie de Paris les remet à leur juste place en leur consacrant une superbe exposition, revenant sur l’histoire du groupe new-yorkais emmené un temps par Andy Warhol, qui produisit leur premier disque The Velvet Underground & Nico – ou «l’album à la banane». Si à l’origine du Velvet, il y a la rencontre entre Lou Reed et l’homme au violon, John Cale, une fine équipe de fans de rock et de nouveaux rythmes les entoure, de Sterling Morrison à Moe Tucker en passant par Nico, qui deviendra la chanteuse du groupe sous l’impulsion d’Andy Warhol.
Le culte de Greenwich Village
Le Velvet Underground représente aussi le New York interlope du début des sixties où tout est permis. Si l’exposition ne manquera pas de passionner les fans de rock, la scénographie de la designer Matali Crasset, résolument tournée vers la ville de New York saura intéresser les férus d’architecture tout comme les amateurs de contre-culture. Films d’art underground, archives télévisuelles, œuvres d’artistes contemporains et espaces de musique live rendent hommage au groupe culte. Des concerts et rencontres, jalonneront les prochains mois, notamment avec John Cale, lui-même venu pour l'occasion accompagner les voix de quelques célèbres fans comme Pete Doherty ou Etienne Daho.
The Velvet Underground, New York Extravaganza, du 30 mars jusqu’au 21 août, Philharmonie de Paris, Paris 19e.