L’album est dissonant et criard. Rien d’étonnant à ça, car les compositions et la voix sont signées Julian Casablancas, leader de The Strokes.
Le chanteur s’est trouvé un nouveau groupe avec qui il recrée une forme d’énergie électrique, distordue comme une créature sortie de l’esprit de Tim Burton.
Les morceaux sautent d’une rythmique punk à des ondulations tribales. Voix et guitares se confondent dans une saturation commune comme seul sait le faire Casablancas, tantôt agressif, tantôt planant. Son univers oscille entre sons torturés et envolées lyriques, pour un moment jouissif.
Julian Casablancas+The Voidz, dimanche, dans le cadre du festival We Love Green, parc de Bagatelle (16e).