Le président français Emmanuel Macron a annoncé mardi qu'il allait coprésider avec le prince héritier et dirigeant de facto de l'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane une conférence sur la création d'un Etat palestinien en juin 2025.
"On a décidé de coprésider pour juin prochain (...) une conférence pour les deux Etats (l'un israélien, l'autre palestinien) avec l'idée que dans les prochains mois ensemble on multiplie et on fédère nos initiatives diplomatiques pour emmener tout le monde sur ce chemin", a-t-il dit à des journalistes au deuxième jour de sa visite d'Etat en Arabie saoudite.
Israël va pénétrer "plus en profondeur" au Liban si le fragile accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah, en vigueur depuis le 27 novembre, devait être rompu, a menacé mardi le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.
"Si nous repartons en guerre, nous agirons avec plus de force encore et pénétrerons plus en profondeur", et "il n'y aura plus d'immunité pour l'Etat libanais" et Israël ne fera plus de "distinction [entre le Liban et] le Hezbollah", a affirmé le ministre lors d'une visite à des troupes.
Une frappe israélienne a visé mardi une voiture sur la route menant à l'aéroport international de Damas, a rapporté l'agence officielle syrienne Sana citant la police.
"Une voiture a explosé après avoir été visée par une agression israélienne sur la route de l'aéroport", a affirmé Sana. Israël mène régulièrement des frappes sur la Syrie, visant notamment des groupes pro-iraniens.
De violents combats opposent mardi l'armée syrienne à une coalition de rebelles dirigée par des islamistes radicaux, qui tentent de progresser vers la ville stratégique de Hama, dans le centre de la Syrie, selon une ONG.
Les rebelles ont lancé la semaine dernière une offensive fulgurante qui leur a permis de s'emparer de Alep, deuxième ville de Syrie, dans le nord, dont les forces du régime ont totalement perdu le contrôle pour la première fois depuis le début de la guerre civile en 2011.
"De violents affrontements se déroulent dans le nord de la province de Hama", alors que "l'aviation russe et syrienne mène des dizaines de frappes" sur les positions des rebelles, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Fatah, parti du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, se sont mis d'accord sur la formation d'un comité chargé d'administrer la bande de Gaza après la guerre, a appris mardi l'AFP auprès de négociateurs des deux camps.
A l'issue de discussions au Caire sous l'égide des autorités égyptiennes, les frères ennemis palestiniens ont approuvé un projet d'accord devant être validé par un décret présidentiel de M. Abbas, selon un membre de l'équipe de négociations du Hamas et un autre du Fatah. Selon le texte du projet vu par l'AFP, le comité, devant être formé de dix à quinze personnalités non affiliées à l'un ou l'autre mouvement, aurait autorité sur toutes les affaires relatives à l'aide humanitaire, l'éducation, la santé, l'économie et la reconstruction.
Un influent groupe armé irakien pro-iranien a appelé les autorités de Bagdad à dépêcher des troupes en Syrie pour soutenir le gouvernement face aux rebelles qui ont lancé une offensive fulgurante dans le nord du pays voisin.
Le communiqué d'un porte-parole des Brigades du Hezbollah a été partagé lundi soir sur des chaînes du camp pro-iranien de l'application Telegram. Le site Internet du groupe armé reprend également des extraits de ce communiqué.
L'offensive éclair des rebelles emmenés par des islamistes radicaux qui ont conquis la métropole d'Alep a provoqué la fébrilité dans les milieux politiques et sécuritaires en Irak.
Neuf personnes ont été tuées lundi dans des frappes israéliennes sur des villages du sud du Liban, après qu'Israël a annoncé frapper des dizaines de cibles du Hezbollah en représailles à une attaque revendiquée pour la première fois depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, qui "tient" d'après Washington. Lundi soir, l'armée israélienne a annoncé avoir frappé des dizaines de cibles du Hezbollah à travers le Liban, notamment "des rampes de lancement et des infrastructures terroristes".
Le président français Emmanuel Macron et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane ont appelé lundi à Ryad à l'élection d'un président au Liban après l'entrée en vigueur d'une trève encore fragile dans ce pays. "Ils ont ensemble appelé à la tenue d'une élection présidentielle au Liban dans le but de rassembler les Libanais et de mener les réformes nécessaires à la stabilité et à la sécurité du pays", a indiqué l'Elysée à l'issue de leur entretien au premier jour d'une visite d'Etat du président français en Arabie saoudite.