La Chine soutient le régime syrien dans "ses efforts pour maintenir la sécurité nationale et la stabilité", a affirmé lundi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, lors d'une conférence de presse régulière.
La Chine, en tant que pays "ami de la Syrie", est prête à "contribuer positivement pour empêcher la détérioration de la situation", a ajouté Lin Jian, alors que le régime de Bachar al-Assad a perdu samedi le contrôle d'Alep, deuxième ville du pays.
Les forces kurdes ont annoncé lundi oeuvrer pour évacuer des civils kurdes de plusieurs secteurs de la province d'Alep après l'offensive rebelle et la prise par des groupes proturcs d'une ville où vivent des dizaines de milliers de Kurdes. "Nous coordonnons activement avec toutes les parties concernées en Syrie pour assurer la sécurité de notre peuple et faciliter son transfert en toute sécurité de la région de Tal Rifaat (...) vers nos zones sûres dans le nord du pays", a déclaré Mazloum Abdi, chef des Forces démocratiques syriennes (FDS).
Alep, deuxième ville de Syrie, est tombée aux mains des islamistes du Hayat Tahrir al-Sham. Pour la première fois, le régime de Bachar al-Assad a perdu le contrôle de la capitale économique du pays. Ses alliés de longue date, russes et iraniens, ont flanché, sans résistance. Mais pourquoi cette offensive jihadiste a-t-elle eu lieu maintenant ?
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Les Etats-Unis, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont appelé dimanche dans un communiqué conjoint à la "désescalade" en Syrie, où des groupes rebelles ont infligé un coup dur au régime de Bachar al-Assad, en prenant le contrôle de plusieurs territoires ces derniers jours. "Nous (...) appelons toutes les parties à la désescalade et à la protection des civils et des infrastructures afin d'éviter de nouveaux déplacements et la perturbation de l'acheminement de l'aide humanitaire", indique leur communiqué, ajoutant que l'"escalade" du conflit soulignait "la nécessité urgente" d'une "solution politique".