Le chef du Hezbollah libanais, Naïm Qassem, va prononcer un discours vendredi, le premier depuis l'entrée en vigueur mercredi du cessez-le-feu avec Israël, a annoncé un communiqué de la formation pro-iranienne. Naïm Qassem a succédé à Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne le 27 septembre. L'accord de cessez-le-feu, entré en vigueur mercredi, vise à mettre fin au conflit meurtrier enclenché en octobre 2023 entre Israël et le Hezbollah.
Les forces jihadistes et rebelles qui ont lancé une vaste offensive dans le nord de la Syrie sont entrées vendredi dans la ville d'Alep, ont indiqué une ONG et des témoins. "Ils sont entrés dans les quartiers ouest et sud-ouest", a affirmé à l'AFP le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdel Rahman. Deux témoins ont confirmé à l'AFP avoir vu des hommes armés et fait état de panique dans la grande ville du nord de la Syrie.
Le président français Emmanuel Macron a appelé à la cessation "immédiate" de toutes les "actions qui contreviennent" à la mise en oeuvre du cessez-le-feu entré mercredi en vigueur au Liban, a annoncé vendredi l'Elysée.
Lors d'entretiens téléphoniques successifs jeudi avec le Premier ministre libanais Najib Mikati et le président de la Chambre des députés Nabih Berri, il a "appelé toutes les parties à œuvrer à la pleine mise en œuvre de ce cessez-le-feu" et "signalé que toutes les actions qui contreviennent à cette pleine mise en œuvre devaient cesser immédiatement".
Les ambitions nucléaires iraniennes font peser une "menace sécuritaire" majeure sur le monde, a affirmé vendredi le chef du renseignement extérieur britannique Richard Moore, lors d'un discours à Paris.
"Les milices alliées de l'Iran au Moyen-Orient (Hamas et Hezbollah, NDLR) ont souffert de sérieux revers. Mais les ambitions nucléaires du régime, continuent de nous menacer tous", a averti le patron du MI6.
Le Kremlin a appelé vendredi les autorités syriennes à "mettre de l'ordre au plus vite" à Alep, dans le nord de la Syrie, vers laquelle avancent les jihadistes et leurs alliés dans le cadre d'une vaste offensive.
"Nous demandons à ce que les autorités syriennes mettent de l'ordre au plus vite dans cette zone et rétablissent l'ordre constitutionnel", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dénonçant l'offensive en cours comme une "attaque contre la souveraineté de la Syrie".
Les jihadistes et leurs alliés, qui mènent une offensive fulgurante dans le nord de la Syrie, ont pris le contrôle de plus de 50 localités qui étaient tenues par le régime, a indiqué vendredi une ONG à l'AFP.
Les combattants sont parvenus vendredi matin aux portes d'Alep, la grande ville du nord de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. "Ils ont pris le contrôle de plus de 50 villes et villages des régions d'Alep et Idleb", a indiqué le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.
L'armée syrienne a acheminé des renforts vers la ville d'Alep, dans le nord du pays, vers laquelle avancent les jihadistes et leurs alliés dans le cadre d'une vaste offensive, a indiqué un responsable sécuritaire syrien vendredi à l'AFP.
Le responsable qui a requis l'anonymat a fait état de "violents combats à l'ouest d'Alep", la grande ville du nord de la Syrie, mais assuré que les assaillants "ne sont pas parvenus aux limites de la cité".
Les combats dans le nord de la Syrie, où les jihadistes et leurs alliés mènent une vaste offensive contre les forces du régime, ont fait au moins 242 morts depuis mercredi, a annoncé vendredi une ONG.
Le bilan précédent de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) faisait état de près de 200 morts, des combattants pour la plupart, mais également des civils.