La police d’Anvers compte installer un dispositif de surveillance, avec des caméras dotées d’intelligence artificielle, dans le quartier juif de la ville pour anticiper des possibles actes de violence. Un projet qui fait écho à la hausse de l'antisémitisme.
C’est une situation qui pourrait prévenir d’éventuels actes antisémites. Des caméras, dites intelligentes, pourraient reconnaître certains comportements violents dans le quartier juif de la ville d'Anvers.
De plus, ces dernières pourraient faciliter la recherche dans la base de données de vidéo en contribuant à identifier plus rapidement des suspects.
La police locale a bénéficié de près de 1,5 million d’euros de subsides (somme versée à titre d'aide, de subvention) européens pour mettre en place ce projet, rapportent la Gazet van Antwerpen et Het Nieuwsblad ce mardi.
Un projet qui sera étudié durant deux ans
«Cela ne signifie pas qu'à partir du 1er janvier, il y aura de telles caméras dans le quartier juif», nuance le porte-parole de la police, Wouter Bruyns au micro de VRT.
«Nous allons passer deux ans à étudier ce qui peut nous aider à sécuriser la communauté juive. Les caméras dotées d'une intelligence artificielle en font partie, mais aussi la formation de la police et l'engagement auprès de la communauté.»
Cette initiative a été lancée par le projet européen AEGIS visant à mieux protéger les communautés juives en Europe. La zone de police d'Anvers coordonne le projet, auquel participent également les polices roumaine et espagnole.
La police anversoise travaillera par ailleurs en étroite collaboration avec des organisations de la communauté juive durant le projet.