Le Liban a annoncé dimanche la suspension des cours à Beyrouth et dans ses environs à partir de lundi et jusqu'à la fin décembre, invoquant des raisons de «sécurité» après une série de frappes israéliennes meurtrières sur la capitale en une semaine.
Le ministre de l'Education, Abbas Halabi, a indiqué que «l'enseignement en présentiel» serait suspendu dans les écoles, instituts techniques et établissements d'enseignement supérieur privés à Beyrouth et dans les districts voisins de Metn, Baabda et Chouf. Cette mesure, prise en raison des «conditions dangereuses actuelles» et pour «garantir la sécurité des élèves», sera effective dès lundi et s'appliquera jusqu'à fin décembre.
Environ 250 projectiles ont été tirés dimanche vers Israël par le mouvement islamiste Hezbollah au Liban, a annoncé l'armée israélienne à l'AFP, un des chiffres les plus élevés de ces dernières semaines.
Les sirènes d'alerte anti-aériennes ont été déclenchées à plusieurs reprises dans de nombreuses régions du pays.
Selon l'armée, le plus grand nombre de projectiles --350-- avait été enregistré le 24 septembre 2024, quelques jours avant qu'Israël ne lance une offensive terrestre contre le Hezbollah dans le sud du Liban.
De son côté, le Hezbollah a déclaré dans un communiqué avoir «lancé, pour la première fois, une attaque aérienne à l'aide d'un essaim de drones de combat sur la base navale d'Ashdod», dans le sud d'Israël.
Plus tard dans la journée, le mouvement pro-iranien a ajouté avoir tiré «une salve de missiles de pointe et un essaim de drones de combat» sur une «cible militaire» à Tel-Aviv (centre) et des missiles sur la base du renseignement militaire de Glilot, voisine.
Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas commenté ces déclarations.
Selon les organisations de premiers secours et des hôpitaux, au moins onze personnes ont été blessées, parmi lesquelles un homme d'une soixantaine d'années dans un état «modéré à grave».
L'armée a assuré avoir intercepté une partie des roquettes tirées par le Hezbollah.
Le ministère libanais de la Santé a annoncé dimanche que la frappe israélienne qui a visé la veille le quartier populaire de Basta, dans le centre de Beyrouth, avait fait au moins 29 morts, actualisant ainsi un précédent bilan de 20 personnes tuées.
«La frappe de l'ennemi israélien sur Basta (...) à Beyrouth a tué, selon un bilan actualisé mais non définitif, 29 personnes et en a blessé 67 autres», a indiqué le ministère dans un communiqué, ajoutant que les recherches parmi les décombres étaient toujours en cours.
Le mouvement pro-iranien Hezbollah, en guerre ouverte depuis deux mois contre Israël, a annoncé avoir détruit dimanche six chars Merkava israéliens dans le sud du Liban, dont cinq dans le secteur de la ville côtière stratégique de Bayada.
Des combattants du Hezbollah ont «détruit» cinq chars Merkava «à la périphérie orientale de la ville de Bayada» et un dans la région de Deir Mimas, à environ 2,5 kilomètres de la frontière israélo-libanaise, a affirmé le mouvement libanais dans des communiqués distincts.
Les sirènes d'alerte anti-aériennes ont été déclenchées dimanche dans de nombreuses régions d'Israël, cible d'au moins 160 tirs de projectiles par le Hezbollah à partir du Liban, selon l'armée israélienne, en guerre avec ce mouvement islamiste libanais.
Dans un communiqué, le Hezbollah a déclaré avoir «lancé, pour la première fois, une attaque aérienne à l'aide d'un essaim de drones de combat sur la base navale d'Ashdod», dans le sud d'Israël.
Plus tard dans la journée, le mouvement pro-iranien a ajouté avoir tiré «une salve de missiles de pointe et un essaim de drones de combat» sur une «cible militaire» à Tel-Aviv (centre) et des missiles sur la base du renseignement militaire de Glilot, voisine.
Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas commenté ces déclarations.
Des sirènes d'alerte anti-aérienne ont retenti dans la journée dans de multiples régions du pays, y compris dans la grande banlieue de Tel-Aviv.
«Environ 160 projectiles tirés par l'organisation terroriste du Hezbollah sont entrés depuis le Liban en Israël», a ensuite précisé dans un communiqué l'armée, qui a assuré que certains avaient été interceptés.
Selon les organisations de premiers secours et des hôpitaux, au moins onze personnes ont été blessées, parmi lesquelles un homme d'une soixantaine d'années dans un état «modéré à grave».
Ces importantes salves de tirs font suite à au moins quatre frappes israéliennes dans le centre de Beyrouth la semaine dernière, dont l'une a tué le porte-parole du Hezbollah, Mohammed Afif.
Le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell a averti dimanche à Beyrouth que le Liban était "au bord de l'effondrement" après des semaines de bombardements intenses israéliens sur les fiefs du Hezbollah.
"En septembre, je suis venu et j'espérais encore que nous pourrions empêcher une guerre ouverte d'Israël contre le Liban. Deux mois plus tard, le Liban est au bord de l'effondrement", a-t-il déclaré aux journalistes.
L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Otto Pedersen, a jugé dimanche à Damas "extrêmement important" de mettre fin aux guerres au Liban et à Gaza pour éviter que la Syrie ne soit entraînée dans une guerre régionale.
"Nous devons maintenant nous assurer que nous avons immédiatement un cessez-le-feu à Gaza, que nous avons un cessez-le-feu au Liban et que nous évitons que la Syrie ne soit entraînée encore plus loin dans le conflit", a-t-il déclaré avant une rencontre avec le ministre syrien des Affaires étrangères, Bassam al-Sabbagh.
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, en visite à Beyrouth, a appelé dimanche à un "cessez-le-feu immédiat" entre Israël et le Hezbollah, estimant que le Liban était "au bord de l'effondrement".
"Nous ne voyons qu'une seule voie possible: un cessez-le-feu immédiat et l'application intégrale de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies", ayant mis fin, en 2006, à la précédente guerre entre Israël et le mouvement libanais, a déclaré M. Borrell à l'issue d'une rencontre avec le président du Parlement libanais, Nabih Berri.
Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a appelé dimanche Israël et les Libanais à se saisir d'une "fenêtre d'opportunité" qui s'ouvrait afin de conclure un cessez-le feu dans le conflit qui oppose Israël au Hezbollah.
"Une fenêtre d'opportunité est en train de s'ouvrir et j'appelle toutes les parties à s'en saisir", a déclaré le ministre des Affaires étrangères sur France 3.
"À force de diplomatie, à force de travailler avec les parties en présence sur les paramètres qui permettent d'assurer à la fois la sécurité d'Israël, mais aussi l'intégrité territoriale du Liban, nous sommes, je crois, en train de parvenir à une solution qui peut être acceptable par toutes les parties et qu'elles doivent saisir pour que le feu cesse et que la catastrophe humanitaire cesse également", a-t-il ajouté, tout en se disant "prudent".
Les sirènes d'alerte antiaériennes ont été déclenchées dimanche dans de nombreuses zones du nord et du centre d'Israël à la suite de tirs de projectiles à partir du Liban, selon l'armée israélienne, en guerre contre le mouvement islamiste libanais Hezbollah.
"Des sirènes d'alerte ont retenti dans plusieurs zones du nord et du centre d'Israël suite à des tirs de projectiles lancés du Liban", a affirmé l'armée dans un communiqué, précisant plus tard que 18 projectiles avaient été identifiés au-dessus du centre du pays et environ 30 autres sur le nord, dont certains ont été interceptés.
Un soldat libanais a été tué et 18 autres blessés, dont certains grièvement, dimanche dans une attaque israélienne contre leur position dans le sud du Liban, a annoncé l'armée dans un communiqué.
"L'attaque de l'ennemi israélien a ciblé un centre de l'armée dans la localité d'al-Amiriyeh, qui a subi d'importants dégâts", selon le texte. Plusieurs soldats libanais ont été tués dans des frappes israéliennes depuis le début de la guerre entre le Hezbollah libanais et Israël, selon l'armée.
Le Hezbollah libanais, en guerre contre Israël, a annoncé dimanche avoir lancé des attaques de drones et de missiles contre des cibles militaires à Tel-Aviv et dans le sud d'Israël.
Faisant état d'une "opération complexe", le mouvement pro-iranien a indiqué avoir tiré une "salve de missiles et un essaim de drones explosifs" vers une cible militaire à Tel-Aviv. Dans un communiqué séparé, il a ajouté avoir lancé des "drones explosifs" vers une base navale à Ashdod, dans le sud d'Israël.
Lise Benkemoun, correspondante CNEWS en Israël, à propos de la mort d'une otage israélienne, annoncée par le Hamas : «Pour l'instant, Tsahal vérifie l'information», dans #LaMatinaleWE pic.twitter.com/JRIVGPygZw
— CNEWS (@CNEWS) November 24, 2024
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé samedi à son homologue américain Lloyd Austin qu'Israël "continuera d'agir avec détermination" contre le mouvement islamiste libanais Hezbollah, a indiqué son porte-parole dans un communiqué.
Dans un entretien téléphonique entre les deux hommes, M. Katz a répété l'engagement de son pays à "cibler les infrastructures terroristes du Hezbollah et éliminer les dirigeants terroristes" pour permettre à la population du nord d'Israël, déplacée à cause des tirs de roquettes du mouvement, de rentrer chez elle en toute sécurité.
Au moins 30 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes dans le sud et l'est du Liban, a indiqué le ministère libanais de la Santé, alors que la guerre ouverte entre le Hezbollah libanais et Israël entre dans son troisième mois.
Dans l'est, où le Hezbollah est actif, au moins 16 personnes ont été tuées, dont quatre enfants, selon le ministère. Dans le sud, un autre fief du Hezbollah, au moins 14 personnes ont péri, dont cinq dans la ville côtière de Tyr, selon la même source.
La branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé samedi la mort, dans une zone de combats dans le nord de la bande de Gaza, d'une otage enlevée lors des attaques du 7-Octobre, une affirmation non confirmée par l'armée israélienne.
Dans un communiqué, Abou Obeida, porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam, a indiqué que la reprise de contacts, rompus pendant plusieurs semaines, avec des gardiens des otages avait permis d'établir que cette femme avait été tuée dans une zone d'opérations de l'armée israélienne dans le nord du territoire palestinien.
Aucun détail n'a été fourni sur la date et le lieu, l'identité de la victime ou encore les circonstances de sa mort supposée. L'armée israélienne a dit examiner ces affirmations qu'elle a dit ne pouvoir ni confirmer ni démentir à ce stade.