L'élection présidentielle américaine du 5 novembre approche à grands pas et le ton se durcit entre les deux candidats. Mercredi 23 octobre, Kamala Harris a notamment qualifié Donald Trump de «fasciste».
A la question «Pensez-vous que Donald Trump est un fasciste ?», posée par un journaliste mercredi 23 octobre, Kamala Harris a répondu sans détour : «Oui, je le pense». Engagée dans la dernière ligne droite avant l'élection présidentielle américaine du 5 novembre, la candidate a durci le ton envers son rival, qui le lui rend bien.
Ce mercredi, Kamala Harris était interrogée dans le cadre d'une réunion publique avec des électeurs en Pennsylvanie, organisée par la chaîne de télévision CNN. Cette question en particulier lui a été posée en référence aux propos de l'ancien chef de cabinet de Donald Trump à la Maison Blanche.
Cette semaine, John Kelly, ancien haut gradé de l'armée américaine, a en effet estimé que l'ex-président peut être qualifié de fasciste. Selon lui, le républicain aurait notamment dit qu'Adolf Hitler, dictateur nazi, avait «fait de bonnes choses».
Cooper: Do you think that Donald Trump is a fascist ?
Kamala Harris: Yes I do pic.twitter.com/MrNyoJf4Qc— Acyn (@Acyn) October 24, 2024
A l'approche d'un scrutin qui se jouera certainement à quelques dizaines de milliers de voix d'écart dans une poignée d'Etats cruciaux, Kamala Harris considère que John Kelly a «sonné l'alarme». Les Américains ne veulent pas d'un «président des Etats-Unis qui admire les dictateurs et qui est un fasciste», a-t-elle assuré.
Avant cela, dans une courte allocution à Washington, la candidate démocrate avait déjà jugé Donald Trump «de plus en plus déséquilibré» et à la recherche d'un «pouvoir absolu».
Une animosité dont le principal intéressé n'hésite pas à faire preuve également puisqu'il qualifie lui aussi son opposante de «fasciste», voire de «marxiste» et de «communiste». Il l'a également décrite comme «une personne stupide» et même une «vice-présidente de m*rde».
La fin de campagne s'annonce très âpre alors que les sondages ne parviennent toujours pas à départager les deux candidats. Cherchant à toucher le plus d'électeurs possible, tous deux multiplient les meetings et déplacements, se rendant coup pour coup.