«Yahya Sinouar avait sur lui beaucoup d’argent liquide et des faux passeports, il était prêt à s'enfuir», a révélé ce vendredi sur CNEWS le porte-parole de l’armée israélienne Olivier Rafowicz, au lendemain de la mort du chef du Hamas.
Le chef du Hamas était «prêt à s’enfuir». Ce vendredi 18 octobre, le porte-parole de l’armée israélienne, Olivier Rafowicz, a commenté sur CNEWS les images d’un drone de Tsahal publiées jeudi 17 octobre. Elles montrent les derniers instants de Yahya Sinouar, leader du groupe terroriste du Hamas et l’un des cerveaux du 7-Octobre, décédé après une attaque de Tsahal dans un appartement de la bande de Gaza.
«Yahya Sinouar s’est réfugié seul dans ce bâtiment», a précisé le colonel Olivier Rafowicz, réagissant aux images d’un appartement de la bande de Gaza détruit et dans un état insalubre à la suite d’une potentielle frappe de l’armée israélienne. «Il est assis dans un fauteuil et semble déjà blessé à la main», a-t-il indiqué.
«Il essaye de toucher le petit drone d’observation que Tsahal utilise dans des actions tactiques (…) pour identifier les cibles et ensuite les frapper. (…) Il a levé le bras, s’est tourné pour essayer de détruire le drone», a commenté le porte-parole de l’armée israélienne des images partagées par Tsahal. «Alors qu’il est toujours en vie, l’armée israélienne est passée à l’action. Il a été éliminé ensuite», a-t-il expliqué.
«Yahya Sinouar était en cavale»
Le porte-parole de l'armée israélienne a donné des informations importantes en ce qui concerne la situation du chef du Hamas avant sa mort. «Yahya Sinouar était en cavale. Il avait sur lui beaucoup de liquide, des faux passeports et également une carte de l’Unrwa», l’aide de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. Des biens personnels qui, selon Olivier Rafowicz, «peuvent montrer qu’il était prêt à s’enfuir et à laisser Gaza et ses hommes derrière lui».
Le colonel a rappelé qu’il restait «101 otages, vivants ou morts, aux mains du Hamas et qui sont dans des tunnels», précisant que Tsahal était toujours à leur recherche. Après une année de captivité dans la bande de Gaza, 64 d’entre eux sont présumés vivants. Ils restent la principale monnaie d’échange du Hamas pour obtenir un cessez-le-feu et des libérations de prisonniers palestiniens.