Quatre soldats israéliens tués dans l'attaque du Hezbollah contre une base militaire, annonce Israël.
Le Hezbollah a annoncé avoir lancé dimanche des missiles sur une base militaire israélienne près de Haïfa, dans le nord du pays, peu après avoir revendiqué une attaque de drones qui a fait plus de 60 blessés dans ce secteur.
Le mouvement islamiste pro-iranien a déclaré dans un communiqué que ses combattants avaient lancé «une salve de missiles sur la base de maintenance et de réhabilitation au sud de Haïfa», plus grande ville du nord d'Israël, dédiant cette attaque à son ex-chef, Hassan Nasrallah, assassiné le 27 septembre par une frappe israélienne près de Beyrouth.
Des «attaques» contre des Casques bleus de l'ONU peuvent être constitutives de «crimes de guerre», a mis en garde dimanche le porte-parole du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, après un nouvel accrochage avec l'armée israélienne au Liban.
«Le secrétaire général répète que les employés et locaux de la Finul (Force intérimaire de l'ONU au Liban) ne doivent jamais être pris pour cible. Les attaques contre des soldats du maintien de la paix sont une atteinte au droit international, y compris au droit humanitaire international. Elle peuvent constituer un crime de guerre», a tonné ce porte-parole, Stéphane Dujarric.
Le ministère libanais de la Santé a annoncé dimanche que 51 personnes avaient été tuées la veille et 174 blessées dans des frappes israéliennes sur le pays.
Selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels, plus de 1.300 personnes ont été tuées au Liban depuis que le Hezbollah pro-iranien et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre.
Au moins 60 personnes ont été blessées dimanche en Israël dans une zone proche de la ville de Haïfa (nord), où le Hezbollah libanais avait revendiqué une attaque de drones, a indiqué un service d'urgence israélien.
Selon United Hatzalah, une organisation de secouristes bénévoles, les équipes médicales "fournissent une assistance à plus de 60 blessés présentant divers degrés de blessures: critiques, graves, modérées et légères", dans le secteur de Binyamina.
Plus tôt, le Hezbollah pro-iranien, en guerre ouverte avec Israël depuis le 23 septembre, avait annoncé que ses combattants avaient tiré des "drones explosifs sur un camp d'entraînement de la brigade Golani à Binyamina, au sud de Haïfa".
Le groupe libanais avait dédié cette attaque à son chef Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre dans une frappe israélienne près de Beyrouth.
Le président français Emmanuel Macron a appelé dimanche son homologue iranien à soutenir «une désescalade générale» dans la bande de Gaza et au Liban, où le Hezbollah pro-iranien poursuit son combat contre l'armée israélienne.
Lors d'un entretien téléphonique avec Massoud Pezeshkian, Emmanuel Macron a souligné «la responsabilité de l'Iran à soutenir une désescalade générale et à user de son influence en ce sens auprès des acteurs déstabilisateurs qui recueillent son soutien», a fait savoir la présidence française.
Le Hezbollah libanais a déclaré dimanche que ses combattants avaient tendu une embuscade à des soldats israéliens et s'étaient à nouveau battu «à bout portant» avec l'armée israélienne qui mène des incursions dans le sud.
Dans un communiqué, le Hezbollah a indiqué que ses combattants avaient «tendu une embuscade à une force israélienne» qui tentait de s'infiltrer aux abords de Meiss el-Jabal avant de la combattre «à bout portant». L'armée israélienne avait fait état dimanche de «combats face à face» et de «soldats blessés» dans ses rangs.
Le président de l'Iran, Massoud Pezeshkian, s'est entretenu dimanche par téléphone avec son homologue français Emmanuel Macron de la situation dans la bande de Gaza ainsi qu'au Liban, où le Hezbollah pro-iranien combat l'armée israélienne, selon un communiqué du cabinet présidentiel iranien.
Les dirigeants ont discuté de la façon de garantir un «cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël», selon le communiqué, qui précise que M. Pezeshkian a «demandé au président français de collaborer avec d'autres pays européens pour contraindre le régime sioniste à mettre fin au génocide et aux crimes commis à Gaza et au Liban».
Le Hezbollah libanais a annoncé dimanche avoir lancé des drones explosifs contre une position militaire près de Haïfa, la plus grande ville du nord d'Israël.
Dans un communiqué, la formation pro-iranienne précise que ses combattants ont lancé «une escadrille de drones explosifs sur un camp d'entraînement de la brigade Golani à Binyamina, au sud de Haïfa», et dédie cette attaque à son chef Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre dans une frappe israélienne près de Beyrouh.
Liban: le Hezbollah affirme avoir tendu une embuscade à des soldats israéliens à la frontière.
L'armée israélienne a indiqué qu'un de ses chars avait percuté dimanche un poste des Casques bleus de l'ONU au Liban (Finul), alors qu'il subissait des tirs nourris dans le sud du pays, où elle affronte le Hezbollah.
Selon un communiqué de l'armée, «un char qui tentait d'évacuer des soldats blessés en essuyant des tirs de l'ennemi a reculé de plusieurs mètres et a percuté un poste de la Finul», qui avait annoncé plus tôt que deux chars israéliens étaient «entrés de force» dans l'une de ses positions.
Le Hezbollah libanais a diffusé dimanche un ancien enregistrement sonore de son chef Hassan Nasrallah, assassiné le 27 septembre dans une frappe israélienne vers Beyrouth, s'adressant aux combattants de la formation pro-iranienne désormais en guerre ouverte avec Israël.
Dans l'enregistrement non daté de près de deux minutes, M. Nasrallah s'adresse à des combattants à l'occasion de manoeuvres militaires: «Nous misons sur vous, votre présence, votre sang et votre jihad pour défendre votre peuple, vos proches (...) cette terre sacrée et ce noble peuple».
Le Pentagone a annoncé dimanche le déploiement en Israël d'un système américain de défense antimissils à haute altitude THAAD, qui sera manoeuvré par des militaires des Etats-Unis, après des attaques de missiles par l'Iran.
Le ministre de la Défense Lloyd Austin «a autorisé le déploiement d'une batterie THAAD et d'une équipe de militaires américains en Israël pour aider à renforcer les défenses aériennes d'Israël à la suite des attaques sans précédent de l'Iran contre Israël le 13 avril et à nouveau le 1er octobre», a déclaré dans un communiqué le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder. Il précise qu'une batterie THAAD avait déjà été déployée en Israël à la suite des attaques du Hamas du 7 octobre 2023, et avant cela en 2019.
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, s'est engagé dimanche à empêcher le Hezbollah de reprendre ses positions de combat le long de la frontière libanaise, même après le retrait de l'armée israélienne, qui y affronte le mouvement pro-iranien.
«Même après le retrait des troupes de l'armée israélienne, nous ne permettrons pas aux terroristes du Hezbollah de retourner dans ces zones», a déclaré M. Gallant lors d'une visite d'un poste d'observation frontalier.
Le Hezbollah pro-iranien a dit combattre dimanche des soldats israéliens dans au moins quatre villages du sud du Liban frontalier d'Israël, où l'armée israélienne mène depuis fin septembre des incursions terrestres.
Dans différents communiqués depuis le matin, le mouvement chiite indique que ses hommes combattent «à l'arme automatique» et avec des «roquettes» des soldats israéliens dans quatre villages libanais frontaliers. Dans l'un d'eux, il précise qu'il s'agit de combats rapprochés.
Le Premier ministre libanais a dénoncé dimanche «un nouveau refus (israélien) de se plier au droit international» après l'appel de son homologue israélien aux Casques bleus, pris entre les feux croisés de l'armée israélienne et du Hezbollah, d'évacuer la frontière entre leurs deux pays.
Najib Mikati a dit «condamner la position» de Benjamin Netanyahu «et l'agression israélienne contre la Finul», la force de l'ONU dont 10.000 hommes sont déployés dans le sud du Liban, parmi lesquels cinq ont été récemment blessés, notamment dans des tirs israéliens selon la Finul. M. Netanyahu a lui accusé le patron de l'ONU de faire de ces soldats «des otages du Hezbollah» en refusant de les redéployer plus au nord.
Le pape François a appelé dimanche à «respecter» les soldats de la Force des Nations unies au Liban (Finul), laquelle a accusé cette semaine l'armée israélienne de tirer «délibérément» sur ses positions et fait état d'au moins cinq Casques bleus blessés.
«Je me sens proche de tous les peuples impliqués (ndlr, dans le conflit au Proche-Orient), la Palestine, Israël, le Liban, où je demande que les soldats du maintien de la paix de l'Onu soient respectés», a déclaré le souverain pontife depuis le Vatican à la fin de la prière de l'Angelus.
«Les soldats ont découvert l'ouverture d'un tunnel souterrain dans un bâtiment» menant à une zone où un combattant du Hezbollah «était installé avec des armes et du matériel», a indiqué l'armée israélienne dans un communiqué ce dimanche, précisant que l'homme s'était rendu aux soldats.
L'armée n'a pas précisé quand il avait été capturé et le Hezbollah n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat.
Il a été «interrogé sur place» par les soldats qui l'ont par la suite «transféré dans un centre de détention pour un interrogatoire plus approfondi en Israël», a affirmé Tsahal.
Benjamin Netanyahou a affirmé ce dimanche que l'armée israélienne démantelait «les bastions du Hamas» à Jabalia, dans la bande de Gaza.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a appelé ce dimanche le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à mettre les Casques bleus de la Force des Nations unies au Liban (Finul) «à l'abri immédiatement».
«Monsieur le secrétaire général, mettez les forces de la Finul à l'abri. Il faut le faire tout de suite, immédiatement», a déclaré M. Netanyahou lors d'un discours filmé, interpellant en anglais M. Guterres. Au moins cinq Casques bleus ont été blessés ces derniers jours lors des combats entre les forces israéliennes et le mouvement pro-iranien Hezbollah dans le sud du Liban.
Israël a intensifié dimanche ses frappes au Liban, dans et au-delà des fiefs du Hezbollah, et mène des combats au sol contre le mouvement libanais pro-iranien dans des secteurs proches de la frontière, dans le sud du pays pilonné sans relâche par son armée.
Le Hezbollah a fait état pour la première fois de «combats rapprochés» et a indiqué avoir repoussé tôt dimanche deux tentatives d'infiltration de troupes israéliennes, près du village de Ramia, non loin de la frontière.
De son côté, l'armée israélienne a évoqué une «activité opérationnelle ciblée et limitée» dans le sud du Liban, avant de faire état de «combats face à face» avec le Hezbollah.
Le Hezbollah affirme avoir frappé une base militaire en Israël, au sud de la ville de Haïfa.
L'Iran a dénoncé ce dimanche comme «illégales et injustifiées» les sanctions américaines annoncées vendredi 11 octobre contre son secteur pétrolier, Washington disant agir «en réponse» à l'attaque de missiles menée par Téhéran contre Israël le 1er octobre.
Dans un communiqué, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a défendu l'attaque menée par l'Iran contre Israël et «condamné fermement» les nouvelles sanctions américaines qualifiées d'«illégales et injustifiées».
Le Hezbollah a dit avoir tiré ce dimanche «des roquettes» sur des soldats israéliens dans le village de Maroun al-Ras, près de la frontière entre le Liban et Israël, qui a récemment lancé une offensive terrestre dans le sud du Liban.
Plus tôt, le mouvement libanais pro-iranien avait affirmé que ses hommes affrontaient des troupes israéliennes qui tentaient de s'infiltrer près d'un autre village frontalier, à quelques kilomètres à l'ouest de Maroun al-Ras.
La Croix-Rouge rapporte que plusieurs de ses secouristes ont été blessés ce dimanche dans une frappe sur une maison dans le sud du Liban où ils avaient été dépêchés «en coordination» avec la mission de l'ONU qui fait tampon entre Israël et le Liban.
«Alors que l'équipe cherchait des victimes à secourir, la maison a été frappée pour la seconde fois, causant des commotions aux secouristes et des dégâts sur deux ambulances», a indiqué la Croix-Rouge libanaise. Cette équipe, a-t-elle ajouté, «avait été envoyée (...) en coordination avec la Force intérimaire des Nations unies (Finul) déployée dans le sud du Liban».
L'armée israélienne a dit avoir intercepté ce dimanche «environ cinq projectiles» en provenance du Liban sur le nord d'Israël.
«Les sirènes ont retenti entre 08h59 et 09h01 dans les régions de la Haute Galilée, de la Galilée centrale, de la Galilée occidentale, de la baie de Haïfa et du Carmel. Environ cinq projectiles tirés depuis le Liban ont été identifiés et interceptés avec succès», a dit l'armée dans un communiqué.
Les médias officiels libanais ont rapporté une frappe aérienne israélienne qui a détruit ce dimanche une mosquée dans le sud du Liban, où Israël a intensifié ses bombardements ces dernières semaines.
«Vers 03h45 (00h45 GMT), des avions ennemis ont mené une frappe aérienne ciblant l'ancienne mosquée dans le centre du village de Kfar Tebnit, la détruisant complètement», a rapporté l'agence de presse officielle ANI.
Le Hezbollah a fait état de deux affrontements avec des troupes israéliennes qui tentaient de s'infiltrer dimanche près d'un village frontalier dans le sud du Liban.
Les combattants du Hezbollah ont déclenché des engins explosifs contre des soldats israéliens et «leur ont fait face alors qu'ils tentaient de s'infiltrerÛ près du village libanais de Ramia à deux reprises, a précisé la formation libanaise armée, évoquant des affrontements qui ont duré environ une heure.
La Force intérimaire des Nations unies déployée dans le sud du Liban (Finul) a mis en garde samedi contre un conflit régional «catastrophique», alors que l'armée israélienne combat le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien, alliés de l'Iran.
Au moins 15 personnes ont été tuées samedi dans des raids israéliens sur trois villages au nord et au sud de Beyrouth, hors des fiefs du Hezbollah pro-iranien, a rapporté dans la soirée le ministère libanais de la Santé.
La guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, et celle au Liban s'accompagnent d'une escalade entre Israël et l'Iran, les dirigeants israéliens menaçant de riposter à une attaque iranienne de missiles le 1er octobre.
Au moins 40 pays ont apporté samedi leur soutien «complet» à la Force intérimaire des Nations unies déployée dans le sud du Liban (Finul) et exhorté à protéger les Casques bleus, dont cinq ont été blessés en 48 heures.
«Nous condamnons fermement les dernières attaques contre les soldats de maintien de la paix. De tels agissement doivent cesser immédiatement et faire l'objet d'une enquête adéquate», ont écrit 34 pays contributeurs à cette Force de l'ONU, selon une lettre diffusée sur le compte X de la mission de la Pologne aux Nations unies.
Et «nous pressons toutes les parties au conflit à respecter la présence de la Finul, impliquant de garantir la sécurité et la sûreté de tous ses employés, tout le temps», poursuivent ces 34 Etats, auxquels se sont ajoutés six autres, dont, l'Allemagne et l'Inde.
«Un cessez-le-feu doit être mis en place immédiatement au Liban», a déclaré le président français lors d'un entretien téléphonique avec Nabih Berri, président de la chambre des députés du Liban.
Les frappes du Hezbollah contre Israël doivent «cesser immédiatement», a ajouté le chef de l'Etat alors que le mouvement islamiste libanais a tiré, selon l'armée israélienne, environ 320 projectiles vers Israël durant Yom Kippour, jour le plus sacré du judaïsme.
Emmanuel Macron a aussi exprimé «sa grande inquiétude quant à l’intensification des frappes israéliennes au Liban et leurs conséquences dramatiques pour les populations civiles», a souligné l'Elysée. Neuf personnes ont péri samedi dans de nouveaux raids de Tsahal, d'après le ministère libanais de la Santé.
L'armée israélienne a annoncé samedi 12 octobre que le Hezbollah libanais avait tiré environ 320 projectiles depuis le Liban vers Israël durant Yom Kippour, jour le plus sacré du judaïsme, de vendredi soir au coucher du soleil samedi.
«Pendant tout le weekend de Yom Kippour, environ 320 projectiles tirés par l'organisation terroriste Hezbollah ont traversé la frontière du Liban vers Israël», a-t-elle indiqué dans un communiqué.