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Retrouvée dans la Seine en 2016, découverte dans un bois de Bourgogne en 2001... : Interpol lance un appel pour identifier 46 femmes retrouvées mortes

Interpol a rendu public ce mardi 8 octobre les éléments d’enquête, dans le cadre d’une campagne visant à identifier 46 femmes retrouvées mortes dans six pays, dont la France où sept d’entre elles avaient été découvertes entre 1982 et 2021.

Des éléments d’enquête ont été rendus publics par Interpol ce mardi 8 octobre, afin d’identifier 46 femmes, dont les corps ont été retrouvés dans six pays européens sur plusieurs décennies. 

«La moindre information peut être décisive et faire la lumière sur ces mystères», a indiqué le secrétaire général d'Interpol Jürgen Stock, dans son appel au public dédié à «apporter des réponses à leurs familles et obtenir réparation».

En mai 2023, une campagne nommée «Identify me» avait déjà été lancée pour identifier 22 femmes retrouvées en Allemagne, Belgique et aux Pays-Bas ces quarante dernières années.

Une britannique retrouvée grâce au dispositif

Grâce à un premier appel à témoins du même type, Rita Roberts, une citoyenne britannique de 31 ans découverte à Anvers plus de trente ans plus tôt, avait été identifiée. C’est son tatouage représentant une fleur, qui avait été reconnu par ses proches sur les documents mis en ligne par Interpol.

Par conséquent, Interpol a décidé d'élargir cette campagne à de nouveaux dossiers non résolus, «des cold cases», incluant ainsi la France, l’Espagne et l’Italie. Un tatouage, un collier, ou encore une particularité physique, tout le contenu de leur «notice noire» (alerte réservée à l’usage de la police), a été publié.

L’organisation espère ainsi déterminer l'identité de «la femme aux papillons tatoués» retrouvée dans la Seine en 2016 ou «la femme enceinte aux colliers de grenat», découverte dans un bois de Bourgogne en 2001.

Sept de ces femmes ont été retrouvées en France, entre 1982 et 2021. L'une d'elles, découverte près d’une corniche près de Villefranche-sur-mer en mars 2008, avait entre 60 et 75 ans. Elle portait à l'annulaire gauche une bague gravée «Jean et Nelly, 25.06.1960».  

Pour chaque victime, une reconstitution faciale a été publiée, ainsi que des détails concernant l'endroit et l'état dans lequel elle a été retrouvée ou des photos de vêtements ou de bijoux découverts sur les lieux.

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