Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a déclaré samedi que son pays avait le droit de se défendre et qu'il répondrait à l'attaque de l'Iran qui lancé mardi environ 200 missiles sur Israël.
«L'Iran a déjà lancé à deux reprises des centaines de missiles sur notre territoire et nos villes, des missiles balistiques (...), aucun pays au monde n'accepterait une telle attaque (...). Israël a le devoir et le droit de se défendre et de répondre à ces attaques, et c'est ce que nous ferons», a déclaré Benjamin Netanyahou dans un communiqué. La première attaque de missiles de l'Iran contre Israël avait eu lieu en avril.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé samedi que l'armée avait réussi a détruire «une grande partie» de l'arsenal du Hezbollah au Liban et à modifier le cours de la guerre contre le mouvement islamiste soutenu par l'Iran.
Dans une allocution télévisée, Benjamin Netanyahou dit «honte à eux !» à Emmanuel Macron et aux dirigeants qui appellent à des embargos d'armes contre Israël.
My message to Macron >> pic.twitter.com/BHyh0Fso19
— Benjamin Netanyahu - בנימין נתניהו (@netanyahu) October 5, 2024
L'armée israélienne a déclaré samedi que ses forces étaient en état d'alerte à l'approche de l'anniversaire de l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre, affirmant que des combattants cherchaient à mener des attaques dans le pays.
"Cette semaine, nous commémorerons l'anniversaire de la guerre et du 7 octobre. Nous sommes prêts à augmenter nos forces en prévision de ce jour", par craintes d'attentats que cherchent à commettre des combattants, a déclaré le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari, lors d'un point presse à la télévision, sans autre précision.
L'armée israélienne a affirmé samedi avoir tué 440 combattants du Hezbollah libanais depuis le début de son offensive terrestre lancée lundi contre le mouvement islamiste dans le sud du Liban, où les forces israéliennes intensifient leurs bombardements.
"Nous prendrons plusieurs initiatives pour montrer que nous n'oublions rien du 7-Octobre", a annoncé Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse. Le chef de l'Etat a précisé qu'il recevrait les familles des victimes franco-israéliennes du 7 octobre.
Le président israélien, Isaac Herzog, a indiqué samedi que l'Iran et ses "mandataires" faisaient peser "une menace permanente" sur son pays, avant les commémorations de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre.
Dans un message aux communautés juives à travers le monde, il a dénoncé "la menace permanente que font peser sur l'Etat (hébreu) l'Iran et ses mandataires terroristes, qui sont aveuglés par la haine et déterminés à détruire notre seul et unique Etat-nation juif", selon un communiqué de la présidence.
Le président israélien, Isaac Herzog, a indiqué samedi dans un message diffusé pour l'anniversaire de l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre en Israël, qui a provoqué un choc dans le pays, que les blessures n'étaient "pas encore complètement guéries".
"Nos blessures ne peuvent pas encore être complètement guéries (...) parce que des otages sont encore torturés, exécutés et meurent en captivité", a-t-il dit dans un communiqué. Sur les 251 personnes enlevées et emmenées dans la bande de Gaza le 7 octobre, 97 sont toujours retenues en otage, dont 33 déclarés morts.
Le chef d'état-major de l'armée israélienne a indiqué samedi soir que celle-ci continuerait de frapper "sans répit" le Hezbollah au Liban, où le mouvement islamiste est soumis à d'intenses bombardements.
"Nous devons continuer de faire pression sur le Hezbollah et infliger des dommages supplémentaires à l'ennemi, sans concessions et sans répit pour l'organisation", a déclaré le général Herzi Halevi.
Le Hezbollah libanais a annoncé samedi avoir visé une entreprise industrielle militaire près de la ville d'Acre, dans le nord d'Israël, dernière attaque en date depuis l'intensification des bombardements israéliens au Liban.
Dans un communiqué, le Hezbollah a déclaré que ses combattants avaient lancé une "salve de roquettes" sur une "entreprise industrielle militaire" dans le nord d'Israël, à une vingtaine de kilomètres de la ville d'Acre.
Un responsable du Hezbollah a affirmé que le contact avec Hachem Safieddine, dont le nom circulait comme potentiel successeur du chef du mouvement pro-iranien Hassan Nasrallah, avait été "perdu" depuis les frappes israéliennes ayant visé le fief du Hezbollah près de Beyrouth vendredi.
La source a déclaré à l'AFP que "le contact avec Sayyed Safieddine a été perdu depuis les violents raids contre la banlieue" dans la nuit de jeudi à vendredi. "Nous ne savons pas s'il était présent à l'endroit visé par les raids, ni qui était présent avec lui", a-t-il ajouté, sous couvert d'anonymat.
Le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR) Filippo Grandi, en visite "de solidarité" à Beyrouth, a estimé samedi que le Liban, soumis à d'intenses bombardements israéliens, traversait "une crise terrible".
I have just landed in Beirut as Lebanon faces a terrible crisis. Hundreds of thousands of people are left destitute or displaced by Israeli air strikes.
I have come here in solidarity with those affected, to support the humanitarian effort and to ask for more international help. pic.twitter.com/QdZOWAfqRC
— Filippo Grandi (@FilippoGrandi) October 5, 2024
"Le Liban traverse une crise terrible", a-t-il déclaré sur le réseau social X. "Des centaines de milliers de personnes sont démunies ou déplacées par les frappes aériennes israéliennes. Je suis venu ici en solidarité avec les personnes touchées, pour soutenir l’effort humanitaire et pour demander davantage d’aide internationale", a-t-il ajouté.
Le président français Emmanuel Macron s'est prononcé ce samedi pour l'arrêt des livraisons d'armes à Israël qui sont utilisées dans le conflit à Gaza.
"Je pense qu'aujourd'hui, la priorité, c'est qu'on revienne à une solution politique, qu'on cesse de livrer les armes pour mener les combats sur Gaza", a-t-il déclaré. "La France n'en livre pas", a-t-il ajouté.
L'armée israélienne «prépare une réponse» à l'attaque massive de l'Iran, qui a lancé mardi environ 200 missiles sur le territoire israélien, a indiqué samedi un responsable militaire israélien.
«L'armée israélienne prépare une réponse à l'attaque iranienne illégale et sans précédent contre des civils israéliens et Israël», a déclaré à l'AFP un responsable militaire israélien sous couvert d’anonymat.
Il n'a donné aucune précision sur la nature ou le moment de la riposte. Le quotidien israélien de gauche Haaretz, citant l'armée, a indiqué que la riposte d'Israël serait «significative».
Le président syrien Bachar al-Assad a déclaré samedi que l'Iran a donné une «leçon» à Israël en lançant mardi une attaque aux missiles sur ce pays, selon un communiqué de son bureau.
Les tirs de quelque 200 missiles sur Israël par Téhéran étaient «une réponse forte et ont donné une leçon» à israël, a déclaré Bachar al-Assad lors d'un entretien avec le chef de la diplomatie iranienne Abbas Aragchi, en visite à Damas.
L'armée israélienne a lancé samedi un appel à évacuer aux habitants d'une partie du centre de la bande de Gaza, indiquant qu'elle se préparait à agir «avec force» contre les combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas dans ce secteur.
Cet appel à évacuer est le premier lancé depuis des semaines à Gaza, l'armée israélienne s'étant principalement concentrée sur la lutte contre le mouvement islamiste Hezbollah au Liban.
«Le Hamas et les organisations terroristes poursuivent leurs activités (...) dans votre secteur et, par conséquent, l'armée israélienne agira avec force contre ces éléments», indique l'ordre d'évacuation publié par l'armée, accompagné d'une carte mentionnant les quartiers à évacuer.
Spécialisée dans la guerre non-conventionnelle, le renseignement et les opérations extérieures, la Force Al-Qods revêt une importance capitale en Iran. Comment cette unité d’élite du Corps des Gardiens de la révolution islamique, soutien du Hamas et du Hezbollah, agit-elle réellement ?
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Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a appelé samedi ses compatriotes à quitter "pendant qu'ils le peuvent" le Liban, bombardé par l'armée israélienne qui a lancé une opération terrestre contre le Hezbollah dans le sud du pays.
«On encourage tous les Canadiens qui sont au Liban de prendre des places sur ces avions-là et de sortir du Liban pendant qu’ils le peuvent», a déclaré M. Trudeau lors d'un point presse à Paris, où il participe au sommet de la Francophonie.
«Il y a encore des places sur les avions qui ont été organisés par le Canada avec les compagnies commerciales», a-t-il précisé, tout en appelant à «protéger les infrastructures civiles» libanaises, notamment le port et l'aéroport de Beyrouth.
Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, en visite dans la capitale syrienne Damas, a insisté ce samedi sur la nécessité d'un cessez-le-feu au Liban et dans la bande de Gaza.
«La question la plus importante aujourd'hui est le cessez-le-feu, particulièrement au Liban, et à Gaza», a déclaré M. Araghchi à des journalistes en arrivant samedi à Damas après une visite la veille à Beyrouth, la capitale libanaise.
Il s'agit de la première visite d'un haut responsable iranien dans la région depuis la mort le 27 septembre du chef du Hezbollah pro-iranien, Hassan Nasrallah, dans une frappe israélienne près de Beyrouth.
Le Hezbollah libanais a annoncé ce samedi avoir tiré des roquettes sur la base aérienne de Ramat David, non loin de Haïfa en Israël, située à environ 45 km de la frontière avec le Liban.
Dans un communiqué, le mouvement islamiste pro-iranien a également affirmé avoir touché avec un missile un char Merkava israélien dans le sud du Liban, près de la frontière.
L'armée israélienne a indiqué ce samedi avoir frappé des combattants du Hezbollah à l'intérieur d'une mosquée dans le sud du Liban, premier bombardement de ce type depuis le début des échanges de tirs transfrontaliers entre le mouvement islamsiste et l'armée il y a un an.
«La nuit dernière (...), l'armée de l'air a frappé des terroristes du Hezbollah qui opéraient dans un centre de commandement situé à l'intérieur d'une mosquée adjacente à l'hôpital Salah Ghandour, dans le sud du Liban», a déclaré l'armée dans un communiqué.
Le Hamas palestinien a annoncé samedi la mort d'un de ses commandants et de sa famille dans une frappe israélienne sur un camp de réfugiés palestiniens près de Tripoli dans le nord du Liban.
Saïd Attallah Ali, sa femme et deux de ses filles ont été tués dans une frappe dans le camp de Beddawi selon un communiqué du Hamas, la première dans cette région depuis le début du conflit entre le mouvement islamiste et Israël il y a près d'un an.
La Force Intérimaire des Nations unies (Finul) déployée le long de la frontière entre Israël et le Liban a annoncé samedi «maintenir ses positions», malgré une demande de l'armée israélienne de "déplacer certaines" d'entre elles.
Dans un communiqué, la Finul indique que l'armée israélienne lui a demandé le 30 septembre «le retrait des Casques bleus de certaines de leurs positions», l'informant "de son intention de mener des incursions terrestres limitées au Liban". «Les soldats de la paix maintiennent cependant leur présence sur l'ensemble des sites», a-t-elle ajouté.
Une série d'explosions a été entendue tôt samedi dans la banlieue sud de Beyrouth, selon des correspondants de l'AFP, après que l'armée israélienne a émis des ordres d'évacuation pour certains secteurs.
Le mouvement armé Hezbollah a affirmé tôt ce samedi qu'il était engagé dans des affrontements avec les troupes israéliennes à la frontière libanaise, après avoir assuré auparavant avoir contraint les soldats israéliens à "battre en retraite" dans cette zone.
«Les soldats de l'ennemi israélien ont tenté à nouveau d'avancer vers les environs de la municipalité du village d'Adaysseh» et «les affrontements se poursuivent», a déclaré le groupe dans un communiqué.
En pleine guerre au Proche-Orient, le président américain Joe Biden a déconseillé à Israël de s'en prendre aux sites pétroliers iraniens, tandis que le candidat républicain Donald Trump est allé jusqu'à lui suggérer de frapper les installations nucléaires.
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Les alliés de l'Iran «ne reculeront pas», a lancé l'ayatollah Khamenei dans une grande mosquée de Téhéran, dans un rare discours à l'occasion de la prière hebdomadaire, après l'attaque de missiles lancée mardi par l'Iran contre Israël.
Il s'exprimait en pleine guerre entre le Hezbollah libanais et Israël, qui a tourné ses forces vers le front nord après avoir affaibli le Hamas palestinien dans la bande de Gaza lors d'une offensive dévastatrice toujours en cours.