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Présidentielle américaine 2024 : pourquoi Donald Trump pourrait perdre cet État clé

Donald Trump s'est rendu en Caroline du Nord, sans côtoyer lors de sa visite le controversé Mark Robinson. [Brian Snyder/REUTERS]

Renommée pour être un «Swing state», la Caroline du Nord et ses 15 Grands électeurs pourraient échapper aux mains de Donald Trump lors de l'élection présidentielle américaine de novembre.

Et si la Caroline du Nord échappait aux Républicains ? État clé dans la course à la Maison Blanche et historiquement en faveur du «Great Old Party», la Caroline du Nord pourrait tomber dans les mains des Démocrates pour la première fois depuis 2008 et Barack Obama.

La cause de cette possible débâcle dans cet État qui rapportera 15 grands électeurs lors de la présidentielle du 5 novembre s'explique en un nom : celui du candidat républicain au poste de gouverneur de l'État, Mark Robinson. Le natif de Greensboro, officiellement investi par le parti républicain, est au cœur d’une polémique révélée par la presse américaine le 19 septembre dernier.

Selon CNN, Mark Robinson aurait publié, sous le pseudonyme «minisoldr», des messages très controversés sur un site pornographique au cours des années 2010, dans lesquels il se qualifie de «nazi noir» et de «pervers», tout en réclamant un retour de l’esclavage.

Face à ce tollé, le camp républicain a préféré ne prendre aucun risque. Lors de son meeting du 21 septembre, à Wilmington, Donald Trump n’a pas évoqué une seule fois le nom de Mark Robinson, qui s’est vu demander de se retirer de la course électorale par l’équipe de campagne de l’ancien président, tout en lui signifiant qu’il n’était plus autorisé à monter sur scène avec ce dernier.

De nombreuses frasques à son actif

Bien qu’ayant réfuté les propos qui lui sont incriminés, le candidat au poste de gouverneur a perdu plusieurs membres de son équipe de campagne. Une perte critique pour celui qui est un grand habitué des frasques et des polémiques.

Après avoir jugé l’homosexualité «abominable» et qualifié l’avortement de «génocide», Mark Robinson s’est attiré les foudres de nombreuses personnalités politiques de tous bords avec la mise en avant de publications rejetant l’existence de l’Holocauste.

«Ces sottises selon lesquelles Hitler aurait désarmé des millions de juifs avant de les envoyer dans des camps de concentration sont des balivernes», avait-il écrit sur ses réseaux sociaux.

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