Un juge a repoussé ce vendredi le prononcé de la peine contre Donald Trump dans l'affaire Stormy Daniels, au 26 novembre, soit après l'élection présidentielle.
La décision sonne comme une énorme victoire pour l'ex-président américain. Le prononcé de la peine contre Donald Trump dans l’affaire des paiements dissimulés à la star de films X Stormy Daniels, a été repoussé ce vendredi 6 septembre par un juge new-yorkais. D’après un document judiciaire, la décision sera rendue le 26 novembre prochain, après l’élection présidentielle.
L'élection qui oppose la candidate démocrate Kamala Harris au candidat républicain qui souhaite revenir à la Maison Blanche, aura, quant à elle, lieu le 5 novembre.
«Ce n'est pas une décision que la Cour prend à la légère, mais c'est la décision qui, aux yeux de la Cour, sert le mieux les intérêts de la justice», a écrit le juge Juan Merchan. Ce même juge avait déjà repoussé l'audience de prononcé de la peine du 11 juillet au 18 septembre.
Et pour cause, les avocats de l'ex-président avaient demandé un nouveau délai à la suite d'une retentissante décision de la Cour suprême américaine à Washington, à majorité conservatrice. Cette dernière a élargi le champ de l'immunité pénale présidentielle.
Aucun procès avant la présidentielle
Au bout d'un procès historique, le premier au pénal pour un ancien président des États-Unis, Donald Trump avait été reconnu coupable fin mai de 34 délits de falsifications de documents comptables, destinées à cacher, juste avant sa victoire à la présidentielle de 2016, un paiement de 130.000 dollars à l’actrice pornographique Stormy Daniels. L'argent lui avait été versé pour qu'elle taise une relation sexuelle qu'elle dit avoir eue avec lui en 2006, ce que l'intéressé a toujours nié.
Alors que les électeurs américains ne connaîtront pas la peine du candidat républicain quand ils iront voter, Donald Trump est également poursuivi au pénal dans trois autres dossiers. Toutefois, aucun autre procès n'aura lieu avant la présidentielle.
Dans cette affaire des paiements cachés, Donald Trump encourt en théorie et au maximum de la prison ferme, mais de nombreux experts jugent plus probables que le juge prononce une peine alternative à la prison, comme du sursis probatoire.