Une plage du nord de l’île de Grande canarie a été fermée «jusqu’à nouvel ordre» par la mairie de Gáldar, en Espagne, en raison de la présence d’un mollusque venimeux surnommé le «Dragon bleu», dont la piqûre peut provoquer des chocs anaphylactiques sévères.
Deuxième destination touristique mondiale après la France, l’Espagne accueille, chaque année, des millions de visiteurs, notamment à travers ses paysages andalous ou encore les plages des Canaries. Néanmoins, depuis quelques jours, l’île de Grande canarie fait face à une menace peu connue, il s’agit du dragon bleu des mers.
En effet, la mairie de Gáldar, au nord de l’île, a annoncé la fermeture d’une plage «jusqu’à nouvel ordre» en raison de la présence de ce mollusque venimeux. «L'apparition dans les eaux de Los Dos Roques du poisson-dragon bleu entraîne la fermeture de la baignade dans la zone jusqu'à nouvel ordre. Il s'agit d'un mollusque venimeux dont la piqûre est similaire à celle d'une méduse», a indiqué la mairie sur son site internet.
«Les baigneurs sont donc priés de coopérer en n'entrant pas dans l'eau et d'alerter les sauveteurs s'ils aperçoivent un individu», a-t-elle ajouté.
De son nom latin glaucus atlanticus, le dragon bleu des mers, aussi appelé hirondelle de mer, mesure entre 2 à 3 centimètres. Il possède une couleur bleu électrique et grise saisissante. Il flotte à la surface de l’eau et contient du venin dans ses membres.
«Il appartient à la famille des gastéropodes nudibranches et son habitat naturel est la haute mer», a expliqué la mairie de Gáldar, notant que «le dragon bleu attaque s’il se sent menacé».
Le venin du dragon bleu est toxique pour l’être humain. Comme celui de la méduse, il peut causer l’irritation de la peau et, dans les cas les plus graves, provoquer des chocs anaphylactiques sévères.