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Affaire Hugo Auradou et Oscar Jegou : accusés de viol aggravé, les rugbymen français doivent être auditionnés ce jeudi

Les deux sportifs étaient sortis de détention le 17 juillet pour être assignés à résidence.  [PABLO BETANCOURT / AFP]

Hugo Auradou et Oscar Jegou sont entendus ce jeudi 8 août devant le tribunal de Mendoza (Argentine), au lendemain de l’audition de leur plaignante de 39 ans. Les deux rugbymens français de 21 ans sont accusés de l’avoir battue et violée en début juillet.

En Argentine, le tribunal de Mendoza attend ce jeudi 8 août l'audition des rugbymens français Hugo Auradou et Oscar Jegou. Tous deux sont accusés d'avoir battu et violé une femme de 39 ans dans la nuit du 6 au 7 juillet dernier.

La plaignante de 39 ans accuse les deux sportifs de 21 ans de l'avoir battue et violée plusieurs fois dans leur chambre d'hôtel de Mendoza, où elle s'était rendue après les avoir rencontrés dans un bar. Hugo Auradou et Oscar Jegou ont été arrêtés le 8 juillet à Buenos Aires, alors que le XV de France s'y était rendu pour un match.

Transférés à Mendoza le 11 juillet et inculpés le lendemain, ils étaient sortis de détention le 17 juillet pour être assignés à résidence. 

La plaignante entendue la veille

«L'histoire ne présente aucune faille», a estimé son avocate Me Natacha Romano, lors de l'audition de la victime présumée qui a eu lieu mercredi 7 août.  «Les questions de la défense ont été très brèves», a-t-elle ajouté.

Cette audition de plus de quatre heures s'est déroulée en présence de ses avocats et de son frère, dont la présence a exceptionnellement été autorisée pour la soutenir moralement.

De son côté, l'avocat des deux accusés, Rafael Me Cuneo Libarona, a estimé qu'il y avait «des contradictions notables» entre les déclarations de la plaignante, voire que «des versions différentes ont été arrangées».

«L'innocence des rugbymen a été prouvée, je ne peux pas donner de détails par respect pour l'enquête», a-t-il ajouté.

Les deux sportifs avaient reconnu une relation sexuelle avec la plaignante, mais affirment qu'elle était consentie, et dénuée de toute forme de violence.

«Il y a quinze marques, que nous appelons lésions. Il n'est pas déterminé si elles proviennent de coups ou de pressions (exercées sur la peau, Ndlr)», avait déclaré à l'AFP Martín Ahumada, porte-parole de la justice de la province de Mendoza. 

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