Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le candidat indépendant à la Maison-Blanche Robert Kennedy, neveu du président assassiné «JFK», a avoué avoir jeté un ourson mort dans Central Park, à New-York, il y a une dizaine d’années.
Une histoire sordide. Alors que la révélation allait sortir dans une enquête du «New Yorker», Robert Kennedy, candidat indépendant à la Maison-Blanche, connu pour ses positions anti-vaccin, a pris de court les journalistes en partageant cette étonnante anecdote dans une vidéo publiée ce dimanche sur les réseaux sociaux. Il y a plus d'une dizaine d'années, il aurait abandonné un ourson mort dans Central Park, à New-York.
Looking forward to seeing how you spin this one, @NewYorker… pic.twitter.com/G13taEGzba
— Robert F. Kennedy Jr (@RobertKennedyJr) August 4, 2024
Problème de «timing»
Dans cette vidéo tournée lors de ce qui semble être une discussion d’après-repas, «RFK Jr» raconte que lors d’une excursion avec des amis pour pratiquer la fauconnerie dans l’État de New York en 2014, une camionnette qui l'accompagnait a heurté et tué un ours noir d’environ six mois.
Alors qu’il souhaitait récupérer le cadavre de l’animal pour sa viande, il n’a finalement pas eu le temps de ramener la dépouille chez lui, dans le comté de Westchester, avant de se rendre à un dîner, organisé à New-York le soir-même.
Après le dîner, Robert Kennedy avait prévu de se rendre directement à l’aéroport pour prendre un vol et ne savait donc pas quoi faire de l'animal. «L’ours était dans ma voiture, et je ne voulais pas l’y laisser, car cela aurait été grave», explique l’homme de 70 ans dans la vidéo.
Après réflexion, Robert Kennedy et ses amis ont donc emmené la carcasse à Central Park, en plein cœur de Manhattan, et l’ont laissée sous une vieille bicyclette qu’il gardait dans son véhicule.
Une enquête du «New Yorker»
C'est finalement lorsque le corps de l’animal a été retrouvé que l'affaire s'est ébruitée. «Je me suis dit : oh mon Dieu, qu’est-ce que j’ai fait ?», a précisé Robert Kennedy, avant d’ajouter : «J’étais inquiet parce que mes empreintes étaient partout sur le vélo».
Selon lui, l’histoire est restée en sommeil pendant près de dix ans, jusqu’à ce qu’un journaliste du «New Yorker» l’appelle pour la vérifier dans le cadre d’un article qui lui était consacré.
L’article n’a pas encore été publié à ce stade. «Ce sera une vilaine histoire», ironise finalement le neveu de l’ancien président des États-Unis, qui avait déjà révélé qu'il n'était pas «un enfant de choeur».