Au moins 300 personnes sont décédées au Bangladesh après les affrontements entre des manifestants et des partisans du pouvoir, selon un bilan réalisé ce lundi.
Un bain de sang et un bilan qui ne cesse de grimper. Selon un bilan réalisé ce lundi à partir de données de la police, de responsables et de médecins dans des hôpitaux, près de 300 personnes sont décédées au Bangladesh après les émeutes qui ont émaillé le pays.
Malgré ce bilan terrible, les manifestants opposés au gouvernement prévoient tout de même de se déplacer en masse vers Dacca, capitale du pays.
Un système inégal à l'origine des manifestations
Volker Türk, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, a indiqué dans un communiqué que «la violence choquante au Bangladesh doit cesser».
À l'origine des manifestations : le retour d'un système de discrimination positive, réservant un quota d'emploi publics aux familles des vétérans de l'indépendance.
Avec cette pratique, de nombreux étudiants diplômés sont ainsi écartés des postes de fonctionnaires, engendrant une inégalité et une crise du chômage importante dans ce pays de 170 millions d'habitants.