Alors que ce lundi 7 octobre marque les un an de l'attaque d'une ampleur sans précédent de commandos du Hamas dans le sud d'Israël, 64 otages sont toujours entre les mains des terroristes à ce jour.
Une attente insupportable. Après une année de captivité dans la bande de Gaza, le sort des 64 otages présumés vivants, principale monnaie d'échange du Hamas pour obtenir un cessez-le-feu et des libérations de prisonniers palestiniens, est incertain, assombri par la litanie des décès confirmés et les corps rapatriés.
Le 7 octobre 2023, le mouvement islamiste palestinien profitant de l'effet de sidération pour pénétrer sur le territoire israélien par une combinaisons d'actions simultanées, emmenait à Gaza 251 personnes ou dépouilles capturées.
117 personnes libérées sur les 251 otages
Sur ce total, 117 personnes, essentiellement des femmes, des enfants et des travailleurs étrangers, ont retrouvé la liberté, principalement pendant l'unique trêve du conflit, qui a duré une semaine fin novembre.
Au 3 octobre, presque un an après l'attaque du Hamas et le début de la guerre dans le territoire palestinien, 97 personnes y sont toujours retenues en captivité, dont 64 présumées vivantes, 33 ayant été déclarées mortes par l'armée israélienne.
Parmi les otages encore présumés vivants, 57 sont des Israéliens, dont au moins 20 binationaux, six sont Thaïlandais et un Népalais. Parmi eux, 52 sont des hommes et 10 des femmes, dont cinq soldates. Onze soldats au total sont toujours captifs. Deux enfants, les frères Kfir et Ariel Bibas, enlevés respectivement à huit mois et quatre ans, restent présumés vivants, ainsi que leurs parents Shiri et Yarden Bibas.
Depuis la fin de la trêve le 1er décembre 2023, seuls sept autres otages ont retrouvé la liberté, à l'occasion d'opérations de sauvetage de l'armée israélienne. Le dernier en date est Kaid Farhan Alkadi, libéré le 27 août dernier dans le sud de la bande de Gaza.
Faute de preuve de vie, il n'est pas certain que les 64 otages présumés vivants le soient toujours.