Ce samedi 27 juillet, des tirs de roquettes en provenance du Liban ont atteint Israël sur le plateau du Golan, entraînant la mort de 12 enfants, selon les services de secours. Face à cela, Benjamin Netanyahou a annoncé que le Hezbollah «paiera le prix fort».
La réponse de l'armée israélienne ne s'est pas fait attendre. Après que des tirs de roquettes sur le plateau du Golan ont fait 12 enfants et au moins 34 blessés, l’armée israélienne a déclaré ce samedi 27 juillet «se préparer à répondre» au Hezbollah libanais. Une attaque qu’elle qualifie comme étant «la plus meurtrière» contre des civils en Israël depuis celle du Hamas le 7 octobre.
En réponse, Benjamin Netanyahou s'est entretenu avec le leader de la communauté locale et a indiqué qu'Israël ne laisserait «pas cette attaque meurtrière sans réponse» et que le Hezbollah, qui a de son côté nié les faits, en «paierait le prix fort, un prix qu'il n'a jamais payé auparavant», selon un communiqué du bureau du Premier ministre.
La réaction de l'état hébreu
«Nous allons nous préparer à répondre au Hezbollah, nous terminerons nos évaluations et nous agirons», a déclaré le porte-parole de l'armée et contre-amiral Daniel Hagari. «Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière contre des civils israéliens depuis le 7 octobre», a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.
De son côté, le président israélien, Isaac Herzog, a déclaré samedi que le mouvement islamiste libanais Hezbollah avait «violemment attaqué et tué» des enfants lors du tir. «Les terroristes du Hezbollah ont violemment attaqué et tué des enfants aujourd'hui, dont le seul crime était de sortir jouer au football. Ils ne sont pas revenus», a déclaré le président israélien dans un communiqué, après la mort de 11 jeunes, tués par ce tir de roquette qui a touché la ville arabe de Majdal Shams, sur le plateau du Golan, selon l'armée israélienne.
Paris condamne l'attaque
Le ministère français des Affaires étrangères a condamné ce dimanche l'attaque, appelant à «éviter une nouvelle escalade militaire».
«La France condamne avec la plus grande fermeté l’attaque qui a frappé la localité druze de Majdal Shams, dans le Golan syrien, au bilan particulièrement lourd», a déclaré Paris dans un communiqué. «La France appelle à ce que tout soit fait pour éviter une nouvelle escalade militaire et continuera d'agir auprès des parties à cette fin», a ajouté le Quai d'Orsay.
D'après l'analyse des systèmes opérationnels de Tsahal, la roquette au centre de Majdal Shams a été lancée depuis une zone située au nord du village de Chebaa au sud du Liban.