Un Boeing 737, désireux de se poser à Oklahoma City (Etats-Unis) ce mercredi 19 juin, a plongé jusqu’à une altitude jugée beaucoup trop basse avant son atterrissage. Sa trajectoire surprenante et les nuisances sonores occasionnées ont provoqué la peur des riverains vivant dans le quartier survolé de près par l’avion.
Une catastrophe évitée de justesse. Un Boeing 737-800 de Southwest Airlines, proche de sa destination fixée à Oklahoma City (Etats-Unis), a brutalement plongé avant son atterrissage ce mercredi.
Les autorités ont révélé que l'avion avait raté son approche lors de sa première tentative d'atterrissage. Il a finalement pu se poser sans encombre après avoir repris de l'altitude en faisant des cercles autour de l'aéroport.
Le déclenchement des alarmes d'altitude lié à la chute libre du Boeing, ainsi que le vacarme occasionné par le passage de l’avion près d’un quartier résidentiel, ont créé un sentiment de peur pour les personnes impactées.
«Je pensais que je faisais des rêves d'avion la nuit dernière, mais en fait un 737 est passé près de ma maison», a témoigné l’un des riverains sur Facebook.
«Il m'a réveillé et j’ai cru qu'il allait se crasher sur ma maison», a confié une autre personne dans un groupe Facebook local, selon le quotidien Oklahoman.
Une enquête ouverte pour comprendre la chute du Boeing
La compagnie Southwest a ouvert une enquête sur l'incident, en lien avec les autorités fédérales. «Southwest suit son système de gestion de la sécurité et est en contact avec l'administration fédérale de l'aviation pour comprendre et traiter les irrégularités de l'approche de l'avion à l'aéroport», a précisé un porte-parole de la société.
Cet épisode a fait écho à une affaire quasi-similaire qui a eu lieu en avril dernier avec un avion de Southwest en route vers Hawaï qui a chuté à près de 120 mètres au-dessus de l'océan Pacifique.
D’après une note de service de la compagnie aérienne adressée aux pilotes et obtenue par Bloomberg, cet avion a plongé à une vitesse anormalement élevée de plus de 1.200 mètres par minute avant que les pilotes ne parviennent à le redresser.