Le rapport annuel Demographic International Housing Affordability, qui suit les prix de l’immobilier depuis 20 ans, vient d’établir le classement des 10 villes les plus «inabordables» au monde. Les villes américaines de la côte ouest et d'Hawaï occupent cinq des dix places.
Le rapport annuel Demographic International Housing Affordability, compilé par des chercheurs du Center for Demographics and Policy de l'Université Chapman en Californie et du Frontier Center for Public Policy, un groupe de réflexion canadien sur les politiques publiques, a déterminé quelles étaient les 10 villes les plus «inabordables» au monde. Pour ce faire, ils ont comparé les revenus moyens aux prix moyens des logements de 94 villes dans le monde.
Partagé par le média CNN, le rapport révèle que la demande de logements avec un espace extérieur, provoquée par la pandémie, les politiques d’aménagement du territoire visant à limiter l’étalement urbain et l’afflux d’investisseurs sur les marchés ont fait monter les prix en flèche. Résultats plusieurs millions d'euros sont souvent nécessaires pour acquérir un bien.
Sans surprise, les villes américaines les plus chères pour acheter une maison se trouvent en Californie, où San José, Los Angeles, San Francisco et San Diego figurent toutes dans le top 10.
Honolulu, la capitale hawaïenne, figure également à la sixième place. L'Australie est le seul autre pays, outre les États-Unis, à dominer cette liste, menée par Sydney et les villes du sud de Melbourne à Victoria et d'Adélaïde en Australie du Sud.
En tête de ce classement on retrouve Hong Kong. Avec une population de près de 7,5 millions d'habitants et une absence de terrain constructible, le marché de l'immobilier dans la ville chinoise est devenue la plus chère au monde. Les deux villes canadiennes Vancouver et Toronto figurent également toutes les deux sur cette liste.