Au cours de l'Histoire, d'innombrables méthodes de torture et d'éxécution ont été élaborées. En voici 7 parmi les plus cruelles jamais mises au point par l'homme.
Le taureau de bronze
Aussi appelé taureau d'Arain, cette méthode avait été inventée par un sculpteur grec appelé Perillos d'Athènes. Le fonctionnement en a été détaillé par l'historien Polybe, qui a probablement assisté de ses yeux à une mort causée par le taureau : « Quant au taureau de bronze que Phalaris avait fait construire à Agrigente et dans lequel il faisait monter les gens pour infliger à ses sujets en allumant le feu au-dessous le supplice que voici : le bronze s'échauffait et l'individu, grillé et brulé de tous côtés, périssait, et, dans l'excès de la souffrance, ses cris, semblables à un mugissement sortant de l'engin venait frapper les auditeurs.»
Thread : Les pires tortures de l'Antiquité
1/ Le taureau d'airain : Inventé par le tyran Phalaris, ce dispositif consistait à placer les victimes à l'intérieur d'un taureau en métal, sous lequel un feu était allumé. Les cris des victimes résonnaient comme des… pic.twitter.com/55WxQH0nCV— La Frappe Noire (@lafrappenoire) June 3, 2024
le supplice de la croix
Méthode très fréquente de mise à mort, la crucifixion - ou crucifiement - a été adpotée par de nombreuses civilisations (Perses, Romains, Carthaginois, etc.), pendant de nombreux siècles.
Le condamné était lié ou cloué à une croix en bois dont la traverse verticale était ensuite reliée à un poteau vertical. Cette torture a largement inspiré les artistes.
rosary bead with the crucifixion and resurrection pic.twitter.com/tb6GvCX62V
— ♱ (@theotokosdove) June 2, 2024
l'ebouillantage
D'après les historiens, cette méthode d'exécution était la préférée de l'Empereur Néron. Les victimes étaient soit plongées directement dans de l'eau bouillante, soit on leur versait cette eau sur le corps.
Cela ne causait pas une mort immédiate, les condamnés ayant le temps de sentir leur peau se détruire par les brûlures causées par l'eau. Finalement, c'est l'arrêt de fonctionnement des organes vitaux à cause de la chaleur qui causait la mort.
« Illustration : Gravure de 1807 des premiers chrétiens martyrisés en étant bouillis vivants dans un chaudron ». Mort par ebouillantage #torture https://t.co/gfxAZY60fs…#justice #martyrs pic.twitter.com/5W4AZVfv09
— Dominique Pucini (@Dominiquepucini) May 23, 2023
La roue
Réservée aux éxécutions publiques, la «roue brisante» avait pour but de mutiler gravement la victime et non de la tuer rapidement. On commençait par briser de nombreux os du condamné, jusqu'à ce que ses talons puissent rejoindre l'arrière de sa tête. Une fois cette position atteinte, le boureau fixait sa victime sur la roue et la plaçait au sommet d'un poteau. Le condamné était saigné à mort voire dévoré par les oiseaux.
#1jour1mechant : LE SUPPLICE DE LA ROUE (1100-1790). Objet de torture, supplice et mort, destiné aux pires crimes. S'accompagnant de fractures généralisées de tous les os et destiné à être exhibé au public. pic.twitter.com/gXgqRZY9zf
— Procureur de Cahors (@procureurCahors) May 30, 2020
L'Empalement
L'empalement consistait à planter une tige de bois dans le thorax d'une victime suspendue en l'air. La gravité terrestre opérant, la victime se rapprochait progressivement du sol. Se faisant, la tige s'enfonçait inlassablement dans son corps. Une mort extrêmement lente et douloureuse.
la Condamnation aux bêtes
Très apprécié des spectateurs, ce processus de mise à mort livrait un condamné à des prédateurs (lions, tigres, léopards, etc). Simple et «divertissant» pour les foules, il était reservé aux pires criminels (meurtriers, esclaves fugitifs).
La « damnatio ad bestias »,la « condamnation aux bêtes», désigne un supplice pratiqué par le biais d'animaux rendus féroces.Cette méthode d'exécution aurait été attestée à Rome sous les règnes de Caligula,Claude, Néron et des empereurs flaviens (Mosaïque /musée archéo. de Sousse) https://t.co/qD0APbzUaw
— Bernadette Arnaud (@NarudaaArnaud) December 1, 2019
La torture des rats
La victime était allongée et un seau contenant un rat affamé était placé sur son ventre. On chauffait l'extremité du seau pour paniquer l'animal, qui n'avait plus d'autre choix que de se frayer un chemin en grignottant le corps de la victime.
Le supplice du rat est une torture médiévale. Elle consistait à placer des rats, dans une cage attachée au ventre de la victime. La cage était ensuite lentement chauffée, ce qui incitait les rats en détresse à mâcher et à griffer pour s'échapper à travers la victime. pic.twitter.com/kMOKHgNv7R
— Youri (@Youridefou) May 31, 2023