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Enclos dangereux et trop petits, nourriture inadaptée... Plusieurs zoos européens épinglés par une fondation

Selon le rapport de la fondation britannique, «les éléphants sont victimes du plus grand nombre de violations, devant les rhinocéros, les lions, les tigres et les girafes». [ROBERT VOS / ANP / AFP]

Ce vendredi, Aspinall, une fondation qui exerce en faveur de la conservation animale a dénoncé dans un rapport les pratiques d'une trentaine de zoos européens. Elle les accuse notamment de proposer des espaces trop petits pour garantir le bien-être des bêtes.

Une trentaine de zoos européens dans le viseur d’une fondation britannique. Aspinall, qui agit en faveur de la conservation de la nature a pointé les pratiques exercées par des établissements du Vieux continent à l’égard des animaux qu’ils renferment, dans un rapport relayé ce vendredi.

Les structures animalières sont accusées de donner de la nourriture non adaptée à leurs animaux qui résident dans des espaces insuffisants et/ou des enclos présentant un danger. Dans la foulée, la fondation a également taxé l’association professionnelle à laquelle appartiennent les zoos, l’Association européenne des zoos et aquariums (EAZA), de complaisance.

Les éléphants, premières victimes des violations dans les zoos épinglés

Dans le détail, Aspinall affirme avoir observé plus de 3.000 violations des règles en vigueur concernant le traitement des animaux dans 29 zoos qu'elle a inspectés discrètement durant 18 mois. Au total, les violations constatées concernent 162 espèces de mammifères, précise le rapport.

«Les éléphants sont victimes du plus grand nombre de violations, devant les rhinocéros, les lions, les tigres et les girafes», détaille le rapport, qui évoque notamment «des espaces insuffisants et non adaptés, des enclos dangereux, l'absence de piscine», ou encore «une nourriture non adaptée», autant d'éléments «qui représentent des situations non conformes» aux standards de l'EAZA.

Parmi les zoos où le plus d'irrégularités auraient été constatées, figurent ceux de «Sosto et Budapest en Hongrie, de Madrid en Espagne, le zoo de Boissières en France (Loire-Atlantique) ou encore le Bioparc de Valence en Espagne», affirme le rapport.

Les faits constatés «soulèvent de sérieux doutes sur la capacité de l'EAZA» à faire appliquer ses propres standards auprès de ses membres et à contrôler leurs agissements, pointe encore le document.

Les établissements concernés sont tous membres de l’EAZA. Cette dernière regroupe plus de 400 établissements, essentiellement en Europe, dont la mission est de «définir et démontrer l'excellence dans la conservation des espèces, grâce à une approche transparente et collaborative de la gestion des populations, du soin et du bien-être des animaux sauvages», d’après son site internet.

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