Le candidat écologiste Mothin Ali, élu au Conseil municipal de Leeds (Royaume-Uni) samedi 4 mai, a marqué les esprits en célébrant sa victoire aux cris de «Allah Akbar» et entouré de drapeaux palestiniens.
Les images ont fait le tour des réseaux sociaux et son profil interroge. Candidat du parti vert (Green Party), Mothin Ali, a été élu samedi dernier au Conseil municipal de Leeds (Nord-Ouest de l'Angleterre). Pour célébrer sa victoire, l'homme a scandé «Allah Akbar» («Dieu est grand» en arabe, NDLR) et entouré drapeaux palestiniens.
Green Party candidate Mothin Ali unfurls Palestinian flag and shouts “Allahu Akbar! This is a win for the people of Gaza!” after election to Leeds city council. Another victory for prioritizing green spaces, protecting the environment and sustainable development. pic.twitter.com/ktJBX72zKG
— Hillel Neuer (@HillelNeuer) May 5, 2024
Ayant remporté le siège de Gipton et Harehills avec 3.070 voix, l’écologiste, qui ne fait pas mystère de ses accointances pro-Hamas, a déclaré que son élection était une «victoire pour la population de Gaza», rapporte le journal britannique The Telegraph.
«la suprématie blanche doit cesser»
«Nous ne nous laisserons pas réduits au silence. Nous ferons entendre la voix de Gaza. Nous ferons entendre la voix de la Palestine» a-t-il poursuivi dans son discours, appelant à la «riposte».
Le 7 octobre, Mothin Ali avait ouvertement justifié l’attaque terroriste et les atrocités du Hamas qui ont tué plus de 1.000 hommes, femmes, enfants et bébés israéliens via la torture, le viol et l’enlèvement de centaines de personnes.
«Le colonialisme de peuplement européen de la suprématie blanche doit cesser», a-t-il par ailleurs écrit sur X (ex-Twitter) avant de supprimer son compte.
Le succès de Mothin Ali souligne par ailleurs les divisions grandissantes entre le parti vert et son rival direct à gauche le parti travailliste.
Dans l’ensemble du pays, le soutien au parti travailliste s’est effondré dans les régions à forte population musulmane, selon une analyse réalisée par le Telegraph, après le refus de Keir Starmer, leader du parti, de soutenir un cessez-le-feu à Gaza.