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Israël-Hamas : Antony Blinken se rapproche d’un accord de trêve de 40 jours et de restitution des otages

Le chef de la diplomatie américaine est à Tel-Aviv, ce mercredi, avec le président israélien Isaac Herzog. [REUTERS/Evelyn Hockstein/Pool]

En visite à Tel-Aviv, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a souligné ce mercredi sa volonté d'obtenir un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, ainsi que la libération des otages retenus par le mouvement terroriste palestinien.

Un nouvel accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas n'a jamais été aussi proche. En ce sens, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, s'est rendu à Tel-Aviv pour rencontrer le président israélien Isaac Herzog, dans l'espoir d'être une voix suffisamment puissante pour enclencher un court processus de paix.

«Même en ces temps difficiles, nous sommes déterminés à obtenir un cessez-le-feu ramenant les otages chez eux et de l'obtenir maintenant. Et la seule raison pour laquelle cela ne se ferait pas, c'est le Hamas», a-t-il déclaré ce mercredi 1er mai.

Depuis plusieurs semaines, des négociations sont en cours entre les deux parties. Mais le Hamas joue la montre, n'ayant pas répondu à la proposition d'Israël de stopper les combats durant 40 jours. Un responsable au sein de l'Etat hébreu a révélé que le pays allait attendre jusqu'à ce «mercredi soir» une réponse de l'organisation terroriste palestinienne. Si celle-ci s'avère favorable, une délégation se rendra au Caire pour signer cet accord.

Vers un échange de prisonniers palestiniens contre des otages israéliens

Israël a proposé au Hamas d'échanger des prisonniers palestiniens contre des otages retenus à Gaza, mais ce point est la source de blocage au sein d'âpres négociations avec les médiateurs égyptien et qatari. Une offre jugée «extraordinairement généreuse de la part d'Israël», selon Antony Blinken, qui a sommé le groupe terroriste d'accepter «sans plus tarder».

La dernière trêve entre Israël et le Hamas, qui avait duré une semaine fin novembre dernier, avait permis la libération de 105 otages. Parmi eux, 80 Israéliens et binationaux qui ont été échangés avec 240 prisonniers palestiniens détenus en Israël.

Une autre mission attend également le secrétaire d'Etat américain : convaincre le Premier ministre israélien de renoncer à son opération terrestre à Rafah, avec la crainte d'un désastre humanitaire. De son côté, Benyamin Netanyahou avait affirmé ce mardi que l'armée allait «entrer dans Rafah et y éliminer les bataillons du Hamas, avec ou sans accord (de trêve) afin d'obtenir une victoire totale».

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