La start-up Alef Aeronautics, orientée dans la fabrication de voitures volantes et soutenue par SpaceX, devrait lancer ses premiers prototypes l’année prochaine.
Il sera bientôt possible de se déplacer en voiture volante. C’est en tout cas ce qu’a assuré Alef Aeronautics. Basée dans la Silicon Valley, cette start-up spécialisée dans la fabrication de voitures volantes, a déclaré à l’approche du lancement des premiers prototypes, détenir un carnet de précommandes de 2.850 véhicules, totalisant environ 783 millions d’euros (soit 850 millions de dollars).
Dévoilée pour la première fois au Salon de l’auto de Détroit aux États-Unis, la voiture biplace est un véhicule électrique à décollage et atterrissage vertical. Un produit considéré comme prometteur, ce qui a notamment poussé Tim Draper, l’un des premiers investisseurs de Tesla et de SpaceX, à soutenir le projet, avec un capital d’amorçage de 3 millions de dollars.
Selon le New York Post, la Federal aviation Administration a accordé, l’an dernier, une certification de navigabilité spéciale, permettant à l’entreprise de faire voler la voiture dans des endroits limités.
Toutefois, la start-up doit encore obtenir l’approbation de la National Highway Traffic Safety Administration pour circuler sur les routes. «Si tout se passe bien, nous prévoyons de commencer la production du premier (prototype) d’ici la fin 2025», a déclaré Jim, Dukhovny, PDG d’Alef Aeronautics.
Une berline modèle Z pour 2035 ?
Quelques interrogations demeurent cependant quant au fonctionnement de ces voitures volantes. Le principe est relativement simple, une fois décollé, le cockpit pivote et le corps, constitué de fibre de carbone, se retourne sur le côté pour avancer. Ce sont plusieurs hélices qui lui permettent de se déplacer.
Si le projet semble bien parti pour 2025, Jim Dukhovny a soumis l’idée d’une berline modèle Z, dont l’autonomie en vol serait de près de 322 kilomètres, et une autonomie de conduite de 643 kilomètres. Son prix a été estimé à 32.253 euros (soit 35.000 dollars). Un prototype bien plus performant donc que celui annoncé pour l’année prochaine, dont l’autonomie de conduite est d’environ 322 kilomètres, et de 160 pour l’autonomie de vol.
«Ce n’est pas plus compliqué qu’une Toyota Corolla», a-t-il déclaré en ajoutant que «notre objectif est de nous assurer que le prix est le même».