La seule adversaire de Donald Trump aux primaires républicaines, Nikki Haley, a confirmé son refus de se retirer de la course, malgré son retard considérable dans les sondages.
«Je refuse d’abandonner», a assuré Nikki Haley, la seule rivale de Donald Trump lors des primaires républicaines pour l’élection présidentielle de 2024. Après l’abandon de tous les autres candidats, écrasés sous le poids de la popularité de Donald Trump, de nombreux électeurs ont appelé à l’abandon de Nikki Haley, qui n’a vraisemblablement aucune chance de battre Donald Trump.
«Nous avons tous entendu les appels à l'abandon», a-t-elle déclaré lors d'un discours à Greenville, en Caroline du Sud, mardi. Réagissant à ces interpellations, elle a alors répondu : «je refuse d’abandonner !».
Ces déclarations interviennent quelques jours avant les primaires en Caroline du Sud, État dont elle a été la gouverneure de 2011 à 2017, qui auront lieu samedi. Dans une interview pour Associated Press, la candidate s’est également questionnée : «Dix jours après la Caroline du Sud, 20 autres États votent. Je veux dire que nous ne sommes pas en Russie. Nous ne voulons pas que quelqu'un se présente et obtienne 99% des voix. Pourquoi cette précipitation ? Pourquoi tout le monde est-il si paniqué à l'idée que je doive me retirer de cette course ?»
Elle a ainsi affirmé qu’elle entendait bien rester en lice pour la présidentielle au moins jusqu’au Super Tuesday, une grande journée électorale pendant laquelle de nombreux États votent pour les primaires, qui est prévue le 5 mars prochain. Généralement, le candidat arrivant en tête lors du Super Tuesday remporte l’investiture de son parti.
Si Nikki Haley compte sur les électeurs de son État natal pour redresser la barre, les récents sondages donnent cependant Donald Trump vainqueur de cette primaire, et de loin. Une nouvelle étude de l’Université Suffolk publiée ce mardi par USA Today indique que Donald Trump gagnerait cette primaire avec 63% des voix, contre 35% pour Nikki Haley. «Ce sondage montre l’ampleur de la force de Donald Trump», a notamment analysé David Paleologos, directeur du centre de recherche politique de l’Université Suffolk.
L’avance de Donald Trump n’a pas été affectée par ses affaires judiciaires, alors qu’il vient d’être condamné à 355 millions de dollars d’amende pour fraude lors d’un procès civil, et qu’il est également visé par quatre procès au pénal.