Donald Trump a largement remporté le caucus de l’Iowa ce lundi soir, première étape du marathon des primaires avant l’élection présidentielle de novembre. Cette première victoire le conforte dans son statut de favori du Parti républicain.
Il était le grand favori, et cela s’est confirmé dans les votes. Donald Trump a remporté le caucus de l’Iowa ce lundi soir, qui lançait la longue série des primaires républicaines en vue de l’élection présidentielle de novembre prochain. La victoire de l’ancien président américain a été annoncée à peine trente minutes après le début du vote.
Selon les projections de CNN, Donald Trump remporte donc 20 délégués sur les 40 de l’État de l’Iowa, devançant ainsi très largement ses adversaires Ron DeSantis, arrivé en seconde position, avec huit délégués, Nikki Haley (sept délégués), Vivek Ramaswamy (deux délégués) et Asa Hutchinson (zéro délégué).
«Le plus important est de remercier le grand peuple de l'Iowa», a déclaré Donald Trump depuis son QG de campagne à Des Moines, dans l'Iowa. «Je pense vraiment que le moment est venu pour tout le monde, pour notre pays, de se rassembler», a-t-il ajouté
Victoire nécessaire, mais pas suffisante
Malgré l’importante tempête de neige qui s’est abattue sur les États-Unis, et notamment sur l’Iowa, les partisans de Donald Trump se sont mobilisés en masse pour lui assurer la victoire, avec une avance inédite sur ses adversaires, de près de 50% des intentions de vote. Si un triomphe lors du tout premier caucus de la présidentielle est de bon augure pour la suite, la simple première place dans l’Iowa, qui ne possède qu’environ 1,6% du nombre de délégués qui voteront lors de la Convention nationale du parti, n’est pas gage d’investiture.
Cela signe tout de même le grand retour de Donald Trump sur le plan électoral, puisqu’il s’agit du premier vote le concernant depuis son départ de la Maison blanche, l’assaut du Capitole et les multiples procédures judiciaires à son encontre. Sans victoire dans l’Iowa, sa crédibilité aurait été entachée et ses adversaires auraient pu se servir de ces mauvais résultats.
Les primaires dans tous les États américains vont se succéder jusqu’à l'été, mais la prochaine importante échéance est fixée au 5 mars, jour du Super Tuesday, où une quinzaine d’États vont passer au vote, pour le Parti républicain comme le Parti démocrate. Sauf énorme surprise, Joe Biden, le président sortant, ne devrait rencontrer aucune difficulté à être investi candidat de son parti, malgré les critiques sur son âge et sur son bilan.