Après les attaques du Hamas contre Israël, Benjamin Netanyahou a pris la parole, ce lundi 9 octobre, depuis la Knesset, le parlement d'Israël. Il a assuré une riposte ferme de la part de son pays.
Un discours concis et une réponse ferme. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a appelé ce lundi 9 octobre, au soir, à la formation d'un «gouvernement d'union nationale», au troisième jour de l'offensive massive déclenchée par le Hamas contre son pays.
«J’appelle les dirigeants de l'opposition à former immédiatement un gouvernement d'union nationale d'urgence sans conditions préalables», a-t-il déclaré dans une allocution télévisée d’environ sept minutes dans laquelle il a comparé le Hamas à Daesh.
Un plan détaillé
Face à l'une des plus grandes crises de l'histoire du pays, il a affirmé que «chaque lieu depuis lequel le Hamas opère deviendra une ruine», confirmant l'entrée dans une guerre totale. Il a d'ailleurs préciser à ses concitoyens que les attaques envers les terroristes «ne venaient que de commencer».
Benjamin Netanyahou a ensuite détaillé les cinq points de son programme, à savoir : récupérer le contrôle du territoire et «éliminer les terroristes» encore présents en Israël, mener une attaque «massive» contre le Hamas avec «une force inédite», «renforcer les autres fronts, au nord face au Hezbollah» et en Cisjordanie, continuer la campagne pour garantir le soutien de la communauté internationale et donc «l’unité du peuple» avec la formation d'un gouvernement d'union nationale.
Dans son discours, le Premier ministre israélien s’est également directement adressé aux Israéliens : «On fera tout le nécessaire, nous sommes tous solidaires avec les familles des personnes enlevées et tuées. Solidaires avec toutes les personnes juives ou non. C’est ensemble que nous vaincrons. Des jours difficiles nous attendent, mais nous apporterons la victoire à notre peuple», a-t-il déclaré rappelant que de nombreuses fakenews circulaient, notamment sur des tunnels qui rejoindraient directement Israël.
Sur place, les Israéliens saluent cette prise de parole et estiment qu'aucune autre solution que cette fermeté n'était pas envisageable.