Birkenstock, le fabricant allemand de sandales, va faire son entrée à Wall Street (Etats-Unis) à compter du 11 octobre prochain, selon un document relayé par la marque ce lundi 2 octobre. L’entreprise veut lever plus de 1,5 milliard d’euros.
Un projet ambitieux pour la marque créée en 1774. Le fabricant de sandales allemandes Birkenstock souhaiterait faire son entrée à la bourse de Wall Street (Etats-Unis) dès le 11 octobre prochain, selon la presse spécialisée. L’entreprise a prévu de lever 1,58 milliard de dollars, soit 1,51 milliard d’euros, selon un document publié lundi sur le site du régulateur américain (SEC).
Le prix unitaire des actions vendues serait compris entre 44 et 49 dollars (soit entre 42 et 47 euros à l’unité). Ce tarif permettrait de valoriser la marque en bourse, en prenant en compte une fourchette haute, à hauteur de 9,2 milliards de dollars (8,79 milliards d’euros).
Au total, Birkenstock a prévu d’écouler 32,26 millions d’actions lors de son introduction en bourse. Pour rappel, la firme est détenue par la société d'investissement L Catterton et compte comme associé le leader mondial du luxe LVMH, dirigé par Bernard Arnault.
Fondée en 1774 par le cordonnier Johann Adam Birkenstock, l'entreprise basée à Linz am Rhein (sud-ouest de l'Allemagne) a commencé par commercialiser des semelles, avant de se lancer dans la sandale, en 1963. Aujourd’hui, elle emploie près de 6.200 personnes et produit toujours ses chaussures en Allemagne.
Un retour au premier plan ces dernières années
Après une longue période de creux, Birkenstock est revenu sur le devant de la scène ces dernières années. La marque a investi l’univers de la mode avec des collaborations lancées avec Dior, Valentino, Céline ou Givenchy. Elle a aussi bénéficié d’un énorme coup de publicité en apparaissant aux pieds de Barbie dans le dernier film à succès consacré à la célèbre poupée.
Birkenstock a enregistré un chiffre d'affaires de 1,11 milliard d'euros sur les neuf premiers mois de l'année, soit une augmentation de 21% par rapport à la même période de l'année précédente, selon le document remis lundi. Le bénéfice net pour les neuf mois a été estimé à 129,1 millions d'euros, soit une baisse de 20% par rapport aux 103,3 millions d'euros de l'année précédente.