Après avoir été victime d'un enlèvement perpétré par son ex-petit ami, une jeune femme britannique qui était restée paralysée a prononcé son premier mot, près de trois ans après le drame.
Un véritable miracle. Angel Lynn, une jeune Anglaise de 24 ans, a prononcé son premier mot après avoir été paralysé pendant trois ans à la suite d'une tentative d'enlèvement perpétrée par son ex-petit ami. C'est sa mère, Nikki Lynn, qui a partagé la nouvelle selon laquelle sa fille a dit «maman».
Les faits tragiques se sont déroulés en 2020 lorsque la jeune a été kidnappée sur le bord de la route par son ex-petit ami, Chay Bowskill, et son ami Rocco Sansome, tous deux âgés de 20 ans à l'époque. Angel a été embarquée de force dans une camionnette, de laquelle elle a chuté violemment. Elle s’est retrouvée paralysée, incapable de marcher, de parler ou de se nourrir seule. Elle a eu besoin de soins intensifs 24 heures sur 24, et ses parents craignaient qu'elle ne puisse plus jamais communiquer.
«Je suis entrée et elle gémissait, alors j'ai dit "Angel, tu sais, si tu fais ce genre de sons, tu dois être capable de dire quelque chose" […] Je n'avais pas été prévenue qu'elle allait parler et j'ai cru qu'elle ne parlerait plus jamais», a expliqué sa mère dans l'émission Good Morning Britain au Royaume-Uni.
En mai dernier, ses parents avaient révélé qu'elle était désormais capable de se mettre debout avec l'aide de physiothérapeutes. Actuellement, la famille s'efforce d'adapter sa maison pour que la jeune femme puisse éventuellement rentrer chez elle.
12 ans de prison pour l’ex-petit ami
Chay Bowskill, l’ex-copain, a été condamné à sept ans et demi de prison pour «enlèvement, comportement coercitif et contrôle dans une relation, ainsi que pour entrave à la justice». Cependant, cette peine a été portée à 12 ans après que la cour d'appel l'a jugé trop «clémente».
L’accusé a été acquitté de l'accusation d'avoir «causé involontairement des lésions corporelles graves», car la police n'a pas pu trouver de quelle manière Angel s'est retrouvée hors de la voiture roulant à grande vitesse. La cour d'appel de Leicester a conclu que l'accusation n'avait pas pu prouver qu'elle avait été éjectée de la voiture. La défense a affirmé qu'elle était soit tombée accidentellement, soit qu'elle avait volontairement sauté.
Rocco Sansome, le co-accusé a été reconnu coupable d'enlèvement et condamné à 21 mois de prison. En outre, il a été privé du droit de conduire pendant 22 mois et demi.