Alors que l’Ukraine poursuit sa contre-offensive, l’ancien président russe Dmitri Medvedev s’est montré ferme ce dimanche 30 juillet, évoquant l’emploi de l’arme nucléaire en dernier recours.
Une annonce qui laisse présager le pire. En recul face aux troupes ukrainiennes, qui tentent de repousser l’armée russe hors de ses terres, Moscou tenter de riposter par tous les moyens, y compris par des déclarations fortes et menaçantes.
Ce dimanche 30 juillet, l’ancien président et actuel vice-président du conseil de sécurité russe Dmitri Medvedev s’est exprimé sur le réseau social X (anciennement Twitter), proférant des menaces nucléaires à l’encontre de l’Ukraine et de ses alliés.
By repelling the collective enemy’s counteroffensive, our Armed Forces are defending Russian citizens and our land. It is quite clear to all decent people.
Besides that, they are preventing global conflict.
Just imagine that the NATO-supported ukrobanderovtsy’s offensive turned…— Dmitry Medvedev (@MedvedevRussiaE) July 30, 2023
Les soldats russes «empêchent le feu nucléaire»
«En repoussant la contre-offensive collective de l'ennemi, nos forces armées défendent les citoyens russes et notre territoire (...). En plus de cela, ils empêchent des conflits mondiaux», a-t-il déclaré.
«Imaginez simplement que l'offensive ukrainienne, soutenue par l'OTAN, ait réussi et qu'ils aient emporté une partie de nos terres : nous devrions alors, conformément au décret présidentiel du 2 juin 2020, utiliser l'arme nucléaire. Il n'y aurait tout simplement pas d'autre issue. C'est pourquoi nos ennemis doivent adorer nos guerriers. Ils empêchent le feu nucléaire mondial de s'embraser», a ajouté celui qui a été président entre 2008 et 2012.
Une nouvelle phrase choc de la part du dirigeant russe, qui avait proféré des menaces à l’encontre du parc nucléaire ukrainien au mois de juillet, en cas d’offensives de l’Ukraine. Des offensives de la part de Kiev qui se multiplient, à l’image d’attaques de drones sur Moscou, dans la nuit du dimanche 30 juillet.